Friday Feelings #170


Je sais que vous êtes impatients de connaître mon excuse du jour, non? Alors cette fois, je suis en retard…à cause de l’administration à la française, youpidoo. J’ai abandonné Marichéri et les enfants sur le marché (vacances scolaires obligent) pour aller perdre mon temps à attendre pour rien parce qu’en fait, il manque un papier. Je suis joie. Un coup pour rien et j’ai le droit de revenir me fossiliser dans les extraordinaires fauteuils modèle scoliose encore une fois la semaine prochaine…bref, il est possible que je sois un chouïa grognon, même pendant les états d’esprit de Zenopia et Postman. C’est parti.

Fatigue: physiquement non, mais épuisée par la paperasse

Humeur: grrrrr!

Condition physique: aie. J’ai encore mal aux bras, mais ce n’est pas à cause de la peinture cette fois. On a décidé de ne s’attaquer à l’extérieur de la maison du petit requin que quand l’intérieur sera bien avancé. Mais la très jolie (au départ) glycine devant en a décidé autrement. Sérieusement, quand ça s’est mis à fleurir sur une partie de la façade, j’ai trouvé ça complètement charmant. C’était une ruse. Profitant que j’étais éblouie par ses grappes mauves et ne faisais pas attention, la plante sournoise s’est mise à pousser de partout, étalant ses tentacules jusque sous le porche. C’est bien simple, traverser la jungle de jumanji, c’était du pipi de chat comparé à attendre notre porte d’entrée, avec cette fichue glycine envahissante. Je me suis donc décidée à attaquer la bête au sécateur. Résultat: le porche est bien dégagé autour des oreilles accessible mais je n’ai plus de bras. Moi qui suis aussi douée en jardinage qu’une huître comateuse pour les échecs, je songe très sérieusement à investir dans un coupe-coupe, un sabre d’abordage, une guillotine, un taille haie électrique.

Esprit: pschiiit

Estomac: et voilà, c’est pas malin, avec tout ça je n’ai pas profité du marché et j’ai faim…

Culture: je m’adapte, j’ai regardé une émission historique massacrée présentée par une espèce d’asperge béate, dont j’ai oublié le prénom, Machin Bern. Je ne dis pas, il y avait des choses très intéressantes, mais pourquoi entrecoupé tout ça avec des sortes de scènettes reconstituées? C’est mal fait, mal joué et ça n’apporte strictement rien. Soit on fait un documentaire, soit on fait un (mauvais) téléfilm, pourquoi mélanger n’importe comment les deux? C’est horripilant. Je vous avais prévenus, je suis grognon.

Boulot: à l’abordage, la glycine ne m’aura pas!

Message perso: Tata F (ce n’est pas son vrai nom. Et elle n’est pas tata non plus, mais on se comprend) , on t’attend.

Loulous: L’Ado est parti squatté chez sa tante pour le week-end. Comme on lui paie déjà le voyage chez ses grands parents (pour faire la fête, c’est dans le Sud Ouest), et qu’il ne nous avait pas dit qu’il voulait aussi aller à Paris voir des potes (et un peu ma sœur), il a dû s’organiser tout seul. On est donc à 1h30 de Paris en train, à peu près et c’est direct. L’Ado, qui est aussi près de ses sous que généreux avec les nôtres , à préféré le bus, avec trois changements. Il aurait plus vite fait d’y aller à pied…Grande première, GeekAdo a regardé le foot pour supporter la France. Il songe même à recommencer l’expérience cette après-midi. A mon avis, c’est la chaleur, ça lui monte au cerveau. KnightyDiva est ravie d’être enfin en vacances. Pour fêter ça, elle qui ne vit qu’en jeans et t-shirts est allée au collège le dernier jour en short mignon et petit chemisier à manches courtes. J’ai failli ne pas la reconnaître, tu es toute cute comme ça. I am not cute (ça y est, je l’ai vexée), I am adorable!…aah, ok…décidément, la chaleur produit des effets bizarres sur mes petits anglais. PrincesseChipie regarde en boucle sa performance extraordinaire lors de sa kermesse (pour une fois que Maricheri subit un spectacle scolaire, il a filmé la chose à la demande de sa fille). Elle s’est aussi fabriquée elle-même des devoirs de vacances pour ne pas s’ennuyer…Wizzboy est surexcité pour le match, il nous a annoncé son intention d’être footballeur et de jouer pour la France. Mais il est un peu inquiet, il n’a pas le même t-shirt que les autres…

Divers: alors donc, quand on me dit, après que j’ai attendu pendant 30 ans que finalement, c’est ballot, mais il me manque un papier (c’est pas comme si j’avais expliqué, vérifié et re expliqué 50 fois au téléphone hier) j’ai le choix. Soit je réagis comme souvent en rêvant intérieurement que je fais bouffer par les oreilles son dossier à la charmante personne en face, mais je ne dis rien. Soit à la française, j’exprime clairement mon mécontentement. Soit je me souviens que je débarque d’Angleterre…j’ai donc sorti mon plus beau sourire à la Lizzie, quand elle veut faire semblant d’être proche du peule mais n’approchez pas trop quand même. Oh, comme c’est dommage d’avoir perdu du temps (le mien en l’occurrence, mais je ne l’ai pas dit), ce doit être si difficile pour vous de devoir tout recommencer à cause d’un regrettable oubli (le votre…). Alors, vous savez ce qu’on va faire? On va reprendre tout le dossier, je m’en occupe, donnez moi ça. Et voilà! L’art anglais du passive agressive. Non seulement on traite l’autre comme un simple d’esprit, mais en plus il nous remercie.

Love: il a faim aussi. Et il attend ses vacances, les enfants le narguent.

Amitié: on les attend!

Courses: faites

Sortie: faut voir…

Envie de: cerises. On a un cerisier dans le jardin! Youpidoo.

Pic: ça se précise…

Friday Feelings #170