Les Alpes du Léman, l’hiver autrement

L'ambiance Alpes du Léman, station intime aux coeur de la Savoie

Je dois vous le dire honnêtement : le ski, ça n'a jamais été mon dada. Stations surpeuplées, appartements hors de prix de 20 m2, queue aux remontées mécaniques, queue à la boulangerie, queue pour rendre les skis et embouteillages pour quitter les stations ont eu raison de mon attrait, déjà peu développé, pour les sports d'hiver. Cette année, pourtant, j'ai eu envie de donner une chance à la montagne l'hiver, moi qui l'aime tant aux autres saisons, et de découvrir un domaine plus intime qui n'a pas tout misé sur le ski alpin ; les Alpes du Léman.

Ici, pas de grosses stations ni de chaînes hôtelières démesurées. Françoise, mon hôte pour la nuit connaît Isabelle, qui connaît Boris, qui connaît Théo, qui connaît Irène...Le domaine, bien qu'il ne soit pas petit, est resté familiale, une affaire de passionnés de la vallée verte et de la vie en montagne et cela m'enchante déjà.

Les skis alpins sont restés à Paris à ma plus grande joie, l'idée étant de découvrir tout ce que la montagne peut offrir en dehors des pistes. Et ça tombe bien car les Alpes du Léman regorge d'activités outdoor.

Des passionnés au service de l'outdoor

Apprendre à musher avec François

Ce matin, rendez-vous est pris à 10h30 avec François pour une initiation à la conduite de chiens de traîneaux. Dès notre arrivée, les chiens comprennent qu'une sortie s'annonce. Aboiements, jappements et hurlements font sérieusement monter l'adrénaline de notre petit groupe.

Nous écoutons avec attention les conseils de François qui nous prévient d'emblée : si les chiens sentent que le traîneau n'est pas tenu, ils n'en feront vite qu'à leurs têtes. Nous apprenons rapidement à nous servir du frein à pied, seule façon de réguler notre vitesse, et à balancer le corps d'un patin à l'autre pour faire contrepoids lors des virages serrés. La piste choisie est sportive. Côtes, descentes entre les sapins et passages parfois aussi larges que le traîneau nous attendent. Les chiens sont attelés et pied appuyé sur le frein, nous attendons le signal entre excitation et appréhension.

La première côte régule d'elle-même la vitesse des chiens. Un coup de patin pour les aider et des encouragements constants. Portés par ma voix, ils redoublent d'effort. Je ne me relâche pas pour autant et me concentre sur chacun de mes muscles sollicités pour trouver l'équilibre parfait sur le traîneau.

Nous quittons la forêt et tout à coup, le paysage s'ouvre sur les sommets. J'ai pris de l'aisance, prends quelques photos à la volée et pense avoir compris le truc.

Trente secondes d'inattention. Voilà ce qu'il m'aura fallu pour coincer mon pied sous le frein enneigé, perdre le contrôle du traîneau et voir les chiens s'éloigner sans moi, tombée dans la poudreuse une trentaine de mètres plus tôt. François fonce et rattrape l'attelage en un coup de maître. Les chiens m'attendent et ravis de cette escapade se roulent de tout leur long dans la neige. Cette fois, j'ai compris que c'est eux qui mènent la danse et que, si je ne veux pas tomber une seconde fois, je dois me tenir à carreaux.

Quelques frayeurs et autres lâchers de traîneaux de mes coéquipiers plus loin, nous regagnons le camp, tous ravis de l'expérience. Nous comprenons mieux pourquoi François sélectionne ses clients et les dirigent parfois davantage vers une balade que vers la conduite. Equilibre, concentration, dextérité et force sont requises pour canaliser l'énergie débordante des chiens. Quand on y arrive, ces quelques moments fugaces où l'on se sent en parfaite harmonie avec l'attelage, on voudrait que cela ne s'arrête jamais tellement la sensation de liberté est grisante.

Epuisés par l'effort et la tension, on laisse François tout à ces chiens en remettant à plus tard nos rêves d'expédition arctique.

Théo ou l'initiation au Biathlon

C'est sur le Plateau des Moises que je rejoins Théo pour une initiation au biathlon. Ce sport olympique, couplant tir à la carabine et course de ski de fond, fait de plus en plus d'adeptes en France et je vais vite comprendre pourquoi.

Pour une première, nous avons été un peu ambitieux en chaussant des skis alternatifs ( si vous n'avez jamais fait de ski de fond, on vous conseille de débuter avec des parallèles). Qu'à cela ne tienne, nous aurons l'occasion de rire.

Théo commence ses explications au pas de tir. En théorie, c'est assez simple. Se coucher dans la neige et atteindre cinq fois avec une carabine laser une cible à 10 mètres. En pratique, on met notre élégance au placard pour se laisser tomber au sol, skis au pied, avec plus ou moins de fracas. Carabine sur l'épaule, on ferme un oeil, retient sa respiration et on tire. A ma grande surprise, je ne rate aucune cible, moi qui suis à peu près incapable de planter une fléchette dans une cible à moins d'un mètre.

Une fois les cibles atteintes, nous reprenons les bâtons pour un tour de piste. Les quelques bases de ski alpins me permettent d'avancer sans trop de difficulté sur cette piste plate. Nous sommes quatre et Théo, un peu joueur, nous propose maintenant que nous maîtrisons les bases d'improviser une petite compétition par équipe. En théorie, là encore, c'est assez simple. Un tour de piste puis le tir avant de passer le relais à son coéquipier. Pour chaque cible manquée toutefois, une petite pénalité ; un tour de ski supplémentaire. Julie s'élance, tire, et me tape dans la main. L'avance est considérable, je pars sûre de la victoire.

Et c'est là que tout se corse. Une fois la course achevée, il faut très vite retrouver calme et concentration pour tirer. Première cible ratée. Je perds rapidement mon sang-froid et malgré les encouragements de Théo, je fais chou blanc sur les quatre derniers tirs. J'aurai beau tout donner en course, l'équipe Rêver d'ailleurs nous battra à plate couture...

Malgré la défaite, je dois bien avouer que j'ai adoré le biathlon, un sport bien plus complexe qu'il n'y paraît et qui allie physique et mental.

Toutes les infos pour vous initier avec Théo sont en fin d'article.

Randonner autour du Lac du Vallon

Avant de rentrer à l'hôtel Isabelle, notre contact sur place, tient à nous emmener au Lac du Vallon, le temps d'une petite randonnée à pied. C'est un glissement de terrain en mars 1943 qui a donné naissance au lac bien que le calme et la pureté des lieux laissent à croire qu'il a toujours été là. Dans un silence blanc, nous admirons la vue sur le Roc d'Enfer et ses reflets sur le lac avant d'entamer notre marche.

Nous longeons le cours du Brevon, passons un pont recouvert de neige, avant d'apercevoir le clocher de La Chapelle Saint-Bruno, qu'un gardien ouvre encore chaque matin.

Les Alpes du Léman, l’hiver autrement

C'est, je crois, pour ces petits secrets de montagne que les Alpes du Léman m'auront tant ravis. Ici, ne cherchez pas l'activité pour l'activité car c'est souvent dans les petites flâneries quotidiennes que se cachent les véritables trésors de la vallée.

Yannick, dompteur Fat bike sur neige

Avant que le soleil ne se couche, nous faisons un dernier petit détour par le Foyer des Moises. A cette heure, les pistes sont vides, meilleur moment pour rejoindre Yannick et s'essayer au fat bike, un vélo solide capable de rouler dans la neige.

Pendant que Yannick nous équipe en casques, je découvre l'engin ma foi assez impressionnant par son poids. Ceux-ci sont électriques, ce qui nous permettra d'avaler les côtes sans trop d'effort.

Bien que l'entreprise paraissent sportive à première vue, le fat bike se dirige finalement très facilement et offre une liberté immédiate pour les petits comme pour les grands. Les amateurs de sensation comme moi, peuvent rapidement prendre de la vitesse et s'offrir quelques sensations de dérapage sur neige très intéressante mais on peut très imaginer une balade plus contemplative sur le Plateau.

Le plus, les fat bikes peuvent se louer sans guide à l'heure ou à la demie journée pour décider soi-même de son itinéraire.

Boris, l'homme qui construit des igloos

Ce matin, le froid est particulièrement mordant. J'attends Boris, moniteur de survie en montagne, sur un parking en sautant d'un pied à l'autre pour me réchauffer. Il paraît que la neige n'a plus de secret pour ce passionné de pelle et de grand froid.
Quelques minutes d'attente et Boris arrive. La poignée de main est solide, franche. J'aime déjà la journée qui se profile. Première étape, enfiler nos raquettes et rejoindre la forêt.

Dès les premiers pas dans la neige, Boris se met en jambes. La première leçon, essentielle pour survivre en hiver, consiste à économiser au maximum son énergie. On réduit l'amplitude de nos pas et on profite de chacun de nos déplacements pour glaner de quoi manger. Nous sommes en janvier, la période idéale pour ramasser baies d'églantier et lichens. Après une petite hésitation, j'ai goûté le lichen ...une texture d'éponge, un goût de champignons et une légère acidité en fin de bouche. Ce n'est pas fameux mais l'apport calorique est paraît-il intéressant.

Après cette expérience culinaire, place au feu pour survivre aux températures négatives. Boris m'apprend à reconnaître les résineux, comme l'épicéa, qui flambent facilement. Quelques branches assez fines suffiront pour faire partir le feu. Pour l'isoler de la neige, rien de mieux d' un petit lit d'aiguilles de sapin. et pour allumer, pas de secret : avoir toujours un briquet sur soi en montagne reste la meilleure option.

Dernière étape indispensable pour survivre au froid : savoir se construire un abri rapidement. Dans un igloo, on se protège du froid mais aussi du vent et de l'humidité et, plus il est petit, plus la chaleur naturelle dégagée par votre corps permettra de faire grimper la température. Quand il est fait -10°C dehors, il peut faire jusqu'à 5°C à l'intérieur d'un igloo bien isolé.

Pour ne pas dépenser trop d'énergie, on oublie le bel igloo circulaire des inuits. Boris creuse à la pelle un trou d'environ un mètre sur deux pour une profondeur de 80 cm. Méthodique, il en dégage quelques blocs de neige bien compacte qui serviront de toit. On s'y glisse par une petite ouverture placée dos au vent et le tour est joué.

Avec une initiation aussi courte, on est bien d'accord, le but n'est pas de savoir gérer une autonomie complète en haute montagne mais plutôt d' avoir un aperçu rapide des savoirs nécessaires pour affronter une situation difficile. Boris organise aussi des séjours plus longs en itinérance autour de la survie et des voyages à pied en Islande et Groenland, de quoi me faire rêver à une prochaine rencontre...

Mais, pour le moment, je rechausse les raquettes de nuit cette fois pour partager avec un groupe de curieux, une soirée fondue dans l'igloo palace de Boris, son rêve de gosse. Nous avançons à la lueur des flambeaux. Pendant notre lente progression, pas un bruit sinon le vent froid qui nous lèche le visage. Au détour d'un virage, les enfants crient Igloo ! Sur les adultes aussi, la magie opère: une grande marmite de vin chaud nous attend sur le feu.

On en profite pour faire connaissance, admirer le ciel étoilé et visiter le village car, autour de la bâtisse principale, quelques petits igloos ont été construits pour ceux qui souhaitent passer la nuit là-haut.

Une fois l'apéritif terminé, nous prenons place sur les peaux de bête où, déjà, l'odeur du fromage fondu et la chaleur des caquelons nous promettent une belle soirée.

Boris et ses deux acolytes passent de table en table qui pour resservir de pleines corbeilles de pain qui pour raconter une anecdote de voyage. Le vin coule à flot et on se demande tous comment on réussir à redescendre en raquettes dans quelques heures au moment où Boris sort les eaux de vie. Très vite, les tables se parlent, poussées par la convivialité contagieuse de l'équipe qui a eu l'intelligence de ne pas tout parier sur le décor : l'ambiance et la fondue sont également excellente.

Hôtels et chambres d'hôtes, le luxe d'un accueil simple et chaleureux

La Fontaine d'Argence, maison d'hôtes en Vallée verte

Chez Françoise, c'est le calme et la bienveillance des lieux qui m'ont tout de suite interpellé. Ici, les installations sont simples mais pratiques. On mange bio, à la table de l'hôte ou dans la cuisine mise à disposition pour les invités, et on parle développement durable, croissance maîtrisée et énergies. Françoise et sa fille sont chamans, tout à donc été pensé pour répondre à un besoin urgent : ralentir, se reconnecter à la nature et aux êtres qui nous entourent. Je dois dire que je suis assez sensible à cette démarche et, chez moi, l'effet est immédiat.

Avant de rejoindre ma chambre, je profite du potager et de la superbe vue sur la vallée. Je glane ici et là quelques photos de plantes en bataille avec le gel puis me plonge dans le bain nordique installé en terrasse, exactement ce qu'il me fallait pour une déconnexion instantanée.

Le petit plus de la maison. En plus de favoriser les circuits courts pour ses petits déjeuners, Françoise prépare elle-même ses yaourts et confitures pendant que son mari s'occupe des ruches pour fournir un miel frais et délicieusement parfumé.

Tranquillité assurée et pour les adeptes et curieux, Françoise déroule même quelques séminaires dans l'année autour du mieux vivre et des enseignements appris en Vallée Verte.

Le Moulin de Léré, raffinement hors du temps chez Irène

A Vailly, l'adresse est déjà incontournable. Dans cet ancien moulin qu'Irène a redécoré avec énormément de goût, on trouve à la fois un hôtel de charme et une table gastronomique. Cinq grandes chambres seulement, de quoi répondre avec exigence à la convivialité et à la discrétion des clients.

On adore l'emplacement, le cadre du moulin qui tourne toujours et la tranquillité du lieu. Il y a tellement rien à redire que faire l'inventaire des prestations me semble superflu. Vous pouvez y aller les yeux fermés.

Restaurants des Alpes du Léman, une cuisine gourmande et des produits du terroir

L'auberge du Bois Noir, assiettes simples de la région à Habère Poche

Impossible de passer à Habère-Poche sans goûter au Berthoud, la spécialité de la région, une assiette de fromages de pays fondus et de pommes de terres cuites à l'eau. Il paraît que c'est encore à l'Auberge du Bois Noir que l'on y trouve le meilleur et je suis assez de cet avis. Un chalet chaud et confortable au pied des pistes, un accueil simple et chaleureux et un menu à partir de 20 euros qui donne un bel aperçu des produits de la région.

Le Moulin de Léré, la gastronomie au services du terroir à Vailly

A l'auberge du Moulin de Léré, quelques tables et un feu de bois. L'apéritif annonce la couleur, un vin pétillant excellent et quelques pommes séchées. Le parti pris de la maison est d'associer peu de saveurs, deux à trois par plats et s'assumer une simplicité maîtrisée. Pourtant, dans chaque assiette, un vrai travail de recherche pour libérer les saveurs et allier les croquants et les moelleux.

Je suis totalement conquise par l'oeuf de poule fermier cuit à basse température et servi sur un lit de graines germées. Pour assaisonner cet oeuf dans son plus simple appareil, un bouillon de Serrano est ajouté sur la table, au dernier moment. Un véritable délice qui n'est pas sans me rappeler l'autre oeuf parfait de 2017, celui des Glycines. Et que dire du dessert, une originalité qui paye : marier la poire au topinambour, les deux crus et servis en tranche fin sur un fromage blanc.

Quant aux prix, ils me semblent bien raisonnables au vu de la qualité et du coeur mis à l'ouvrage.

L'auberge de Mégevette, adresse familiale et beignets de pommes de terre à tomber

Pour terminer le séjour, nous nous sommes rendus à Mégevette où, en ce dimanche, toutes les familles de la région semblent avoir eu la même idée que nous. Dans cette petite auberge, les portions sont généreuses et les beignets de pommes de terre, la spécialité du restaurant, sont tout simplement à tomber accompagnés de cette faisselle du coin.

On y va parce que c'est convivial, pas cher et qu'on sait qu'on en aura pour notre argent.

Si vous prévoyez un voyage du côté de Bellevaux Hirmentaz, n'hésitez pas à me poser vos questions en commentaire. Je m'arrangerai pour vous aiguiller au mieux 😉

Informations complémentaires :

# Les activités outdoor

Apprendre à musher

François propose des initiations de conduite de chiens de traîneaux pour les sportifs et des balades en chiens de traîneaux pour ceux qui souhaitent découvrir les sensations en tout tranquillité.

Il est également possible de visiter le chenil et de faire bien d'autres activités avec les chiens.

Pour tout renseignement, voici le site de Passion Traîneaux. Pensez à réserver à l'avance !

Théo où l'initiation au biathlon

Foyer des Moises,

76, route du Pas de l'Epée
74420 Habère-Poche

Tél : 04 50 39 50 98

Pour contacter Théo, vous pouvez passer par le site du Foyer des Moises.

Comptez environ 2h d'initiation, 22 euros pour les adultes et 15 euros pour les enfants.

Si vous n'avez pas d'équipements, vous pourrez louer des skis alternatifs juste à côté du Foyer des Moises.

Randonner autour du Lac du Vallon

En venant de Bellevaux, prendre la route de La Clusaz puis la direction de La Chèvrerie. Se garer au parking du Lac du Vallon, peu après le magasin de souvenirs. Puis longer le lac par le sentier parallèle à la route jusqu'à La Chapelle Saint-Bruno. Prévoir environ 40 minutes de marche aller-retour en temps de neige.

Yannick, dompteur Fat bike sur neige

Foyer des Moises,

76, route du Pas de l'Epée
74420 Habère-Poche

Tél : 04 50 39 50 98

Pour contacter Yannick, vous pouvez passer par le site du Foyer des Moises ou par sa Page Facebook.

Location à partir de 12 euros pour une heure, 30 euros la demie journée.

Boris, l'homme qui construit des igloos

Soirée fondue en igloo à partir de 40 euros pour les enfants et 55 euros pour les adultes.

Initiation construction d'igloo et autonomie à la journée ou sur deux jours en itinérance possible.

Pour tout renseignement, contactez Boris de Rando-Igloo de ma part.

# Les hébergements aux Alpes du Léman

La Fontaine d'Argence, maison d'hôtes en Vallée verte

Chambres d'hôtes La Fontaine d'Argence,

2 Chemin de la Fontaine d'Argence,

74420 Habère-Poche

Tél : 06 89 29 17 30

A partir de 70 euros la nuit pour deux personnes.

Possibilité pour des familles de louer plusieurs chambres communicantes et de cuisiner sur place.

Le Moulin de Léré, raffinement hors du temps chez Irène

Le Moulin de Léré
Sous la Côte,
74470 Vailly

A partir de 85 euros la nuit en basse saison, 95 euros en haute saison.

Tél : 04 50 73 61 83

# Les restaurants des Alpes du Léman

L'auberge du Bois Noir, assiettes simples de la région à Habère Poche

Auberge du Bois Noir,

113 route du bois noir,
74420 Habère-Poche

Tél : 04 50 94 23 26

Menu à partir de 20 euros.

Ouvert tous les jours sauf le mercredi.

Le Moulin de Léré, la gastronomie au services du terroir à Vailly

Auberge du Moulin de Léré
Sous la Côte,
74470 Vailly

Tél : 04 50 73 61 83

Menu à partir de 37 euros

L'auberge de Mégevette, adresse familiale et beignets de pommes de terre à tomber

Auberge de Mégevette

50 Route de la vallée du Risse,

Cet article a été écrit dans le cadre d'un blogtrip organisé par Isabelle de l'Office du Tourisme des Alpes du Léman, organisme destiné à promouvoir les richesses du domaine de Bellevaux Hirmentaz et à orienter les particuliers lors de leur voyage. Je précise que je n'ai pas été rémunérée ni influencée dans la rédaction de mon article et que, je n'ai abordé ici que les expériences qui m'ont réellement plu.