Kampong Cham, du lotus à la soie

Promenade dans la campagne en tuk-tuk, pour découvrir un Cambodge tranquille, plein de petits chemins pas toujours très carrossables, avec des champs de lotus dont les magnifiques fleurs s'ouvrent au soleil.

Kampong Cham, du lotus à la soie

bouton de fleur de lotus

Kampong Cham, du lotus à la soie

fleur de lotus épanouie

 Le lotus, cette plante aquatique est sacrée pour le bouddhisme et le brahmanisme. Les dieux et déesses sont souvent représentés debout ou assis sur un trône en fleur de lotus.

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le fruit dont on mange les graines. Il sert aussi comme décoration dans les bouquets secs

 Le « fruit » composé est constitué par le réceptacle floral charnu ; il ressemble à une pomme d'arrosoir comptant de 15 à 20 alvéoles renfermant chacune un akène de la taille d'une petite noisette. Le goût est très bon semblable à celui du pignon de pin.

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champ de lotus, les pieds dans la boue. On déguste aussi les tiges cuites.

Des bouquets de fleurs de lotus se trouvent à l'entrée des temples bouddhistes car c'est la fleur de Bouddha. C'est un des huit signes auspicieux du bouddhisme tibétain. Le lotus représente la possibilité pour tout être humain de parvenir à l’état de Bouddha quelles que soient les conditions de vie, tout comme la fleur de lotus poussant dans un étang boueux.
 Les habitants de cette région vivent de la terre ou de la pêche dans les eaux du Mékong. Beau spectacle de les voir dès le petit matin relever leurs filets. Ils travaillent souvent à deux grandes barques comportant chacune 8 ou 9 personnes pour pouvoir tirer le grand filet.
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Kampong Cham, du lotus à la soie

tirer les filets semble un rude travail d'équipe

A la lisière de la ville nous arrivons à un sanctuaire bouddhique mahayana du XIe siècle en grès et latérite. A le voir, on se dit que certaines pierres ont été posées un peu n'importe comment dans la reconstitution du bâtiment !

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entrée du temple de Vat Nokor (aussi Norkor Bachey)


Après le passage par la billetterie, 2 USD par personne, bien garder le billet qui servira également pour les deux temples de Phnom Pros et Phnom Srei, nous sommes surprises de l'imbrication d'un autre temple, un vat theravada où habitent encore des moines. 

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le temple bouddhiste qui a intégré le vieux bâtiment


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Promenade dans les ruines et dans la nouvelle construction qui abrite à l'intérieur les porches de l'ancienne structure.

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un gardien d'entrée avec une jolie petite statue dans son dos

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de belles sculptures semblables à celles d'Angkor

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même plus de respect pour les vieilles pierres !

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un petit chat bien inspiré

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l'alliance un peu étrange des vieilles pierres de latérite et du toit de tuiles vernissées
du nouveau temple


Les deux temples de Phnom Pros, l'homme-montagne et Phnom Srei, la fille-montagne, se trouvent aux environs de Kampong Cham à 7 km et sont issus d'une légende locale. Qui réussira à construire la montagne la plus élevée en une seule nuit ? Oui, les femmes ont gagné, la ruse bien sûr. Mais c'était pour qu'une mère évite de se marier avec son fils, qui éloigné de sa famille tout petit, s'éprend de sa mère revenu au village.

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le bel escalier monumental du temple des hommes Phnom Pros

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et les singes qui jouent sur les marches

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la belle ondulation des bordures de cobras en pierre


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après les escaliers, de grandes esplanades

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de grands temples plutôt récents avec des cariatides en bois

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Bien des singes sur le temple des hommes, se méfier car ils sont mignons pour les petits mais plutôt agressifs pour les plus gros.

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Entrée du temple des femmes Phnom Srei


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les escaliers, qui permettent d'aller au sommet, plus haut que
celui des hommes !


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du haut des escaliers, la vue sur la pointe de la pagode du temple des hommes

Toujours dans la campagne, le petit village de Prey Chung Kran où quelques familles possèdent encore un métier à tisser. Les écheveaux de coton colorés sèchent au soleil, les maisons sur pilotis offrent l'ombre et la fraîcheur pour les femmes qui tissent les kramas traditionnels ou encore la soie.

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les écheveaux colorés qui sèchent au soleil


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tissage soie pour sarong d'homme


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le métier à tisser bien à l'ombre sous la maison


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une belle pièce de soie rouge


Notre hôte a des commandes de Phnom Penh pour des sarong en soie superbe. Nous avons failli craquer pour ce beau rouge, mais nous mettons moins de robes de soirée que les jeunes femmes d'ici ! Ce sont des pièces de 2 ou 4 mètres, mais il faut acheter la pièce entière (70 $ les 4 mètres).

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la vitrine aux tissus de soie qu'on retrouvera dans les boutiques de la capitale