Hissar, Tadjikistan

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Hissar, Tadjikistan / Douchanbé 38°32’N 68°46’E / 2013
A une trentaine de kilomètres à l’ouest de Douchambé, Hissar s’offre dans la netteté d’un bel éclairage de début de matinée. Site d’un poste avancé de l’Emir de Boukhara, l’organisation des édifices se lit d’emblée. Darvaza-i-Ark, la porte de l’ancienne citadelle, détruite, a été assez finement reconstruite, alors qu’au pied de la colline les deux sobres medersa cadrent, dans une élégante géométrie, ce qui fut le Registan d’ici. Ces édifices ont été réalisés entre les XVIe et XVIIIe siècles, sous le régime du Khânat de Boukhara.
La citadelle fut occupée jusqu’en 1924 par le dernier homme lige de l’émir, Ibrahim Bek ( ? – 1931), chef du mouvement bashmachi qui tenta de s’opposer à l’occupation soviétique.
Hissar est au cœur d’une vaste vallée fertile, traditionnellement vouée au coton et aux cultures vivrières. Elle a le triste honneur de receler le vaste complexe de l’usine d’aluminium Talco aux pollutions multiples, « le Tchernobyl tadjik ». Fleuron du Gosplan, seule ressource industrielle du pays, qui consomme les 2/3 de la production électrique nationale.

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