Sunny Monday #16


Nouveau mois, nouvelle couleur, Bernie a choisi le rose pour son défi ensoleillé. Évidemment, comme c’est férié chez nous aujourd’hui , il fait un temps pourri alors qu’on nous annonce un soleil radieux pour le reste de la semaine. Cela dit, pour une fois qu’on a un week-end prolongé en mai et pas les Français, on est très content. D’habitude , on se fait avoir! 

Sunny Monday #16
Pour fêter ça, je vous amène à la plage…le soleil est un peu absent, mais il y a bien du rose sur les beach huts, les petites cabanes de plage typiques de mon coin d’Angleterre. Ce sont les victoiriens qui ont eu l’idée de décorer les front de mer de ces cabines en bois pour se protéger du soleil et, soyons honnête de la pluie aussi quand ils allaient se tremper les orteils dans la mer du nord. Les premières étaient montées sur roulettes et permettait de se baigner discrètement. Si. On les faisait avancer jusque dans l’eau pour se tremper en restant à l’intérieur. La version immobile est très vite devenue à la mode, on en trouvait même en France.

Les beach huts sont toujours très populaires. Certaines sont ultramodernes avec électricité et eau courante. L’été, il y a un monde fou autours des beach huts, bien plus que sur la plage en contrebas de la promenade. Les barbecues enfument les enfants qui jouent au ballon et les mamies emmitouflées qui regardent la mer depuis leur transat. C’est très festif. Selon les plages, les beach huts peuvent aussi être très chic  (Lizzie elle-même en avait une, toujours dans ma région de l’East Anglia, mais elle a pris feu en 2003. La cabane, pas la reine). Sur la photo c’est à Mersea, une île charmante dans notre borought council de Colchester. Les authentiques beach huts victoriennes valent en moyenne  £35 000, le record est de £75 000. Ça fait coquet pour une cabane en bois, mais c’est vrai qu’elles  sont charmantes. 

Bonne semaine à tous!

Sunny Monday #16