10 mai – Le plaisir de l’attente

Hier, vers 11h50, nous faisions la queue pour avoir une place dans un petit resto de dim sum avec ma copine Kelly. Le lieu était fréquenté. Il s'agissait du resto à une étoile Michelin le moins cher de Hong Kong (le Tim Ho Wan, pour les curieux...), où l'on s'en sort pour 15-20 CHF par tête pour un repas de dim-sum gargantuesque. La foule s'était passé le mot et les gourmands s'agglutinaient devant l'échoppe.

10 mai – Le plaisir de l’attenteCela valait la peine d'attendre. De gauche à droite : ha gaou, congee, riz gluant dans une feuille de lotus, dumplings aux arachides, etc.

Faire la queue devant les restaurants est la norme ici. Quand on veut manger quelque part, on ne s'embarrasse pas de fioritures... On va voir si c'est fréquenté, et si ça l'est, on patiente, en file sur le trottoir.

Si les restos occidentaux ou plus chics acceptent les réservations, la majorité des endroits ne fonctionnent qu'avec ce système d'attente à l'arrivée. Parfois, certains sont équipés d'une machine avec un numéro, ce qui permet d'aller faire un petit tour en attendant. Mais la plupart du temps, on prend juste son mal en patience et on papote avec ses amis, ou on lit les news sur son téléphone.

Lorsque nous sommes arrivés à Hong Kong, les queues étaient parfois interminables - et n'ayant pas la patience légendaire des Hongkongais - nous faisions souvent demi-tour. Avec le Covid, les restos sont moins fréquentés et donc on attend en général moins longtemps.

Bref, devant notre restaurant, dimanche matin, nous patientions... l'estomac gargouillant face aux fumets délicieux et aux plats passant sur les plateaux juste devant notre nez.