Pour le thème choisi par Ma' cette semaine, je ne voulais pas faire doublon avec le xmas addict, je ne pouvais pas mettre des décorations de noël. Mais j'ai trouvé l'idée dans le fin fond des archives. Tout le monde connaît Love Actually et la scène du spectacle de noël? Et bien, on l'a vécu tous les Noëls pendant des années!

J'ai déjà expliqué les christmas plays dans les écoles en Angleterre. Au fil des ans, j'ai subi une foultitude de ces spectacles, parfois jusqu'à 3 par noël, quand je devais aller admirer celle des petits de la nursery, celle du primaire et celle du collège (les joies d'avoir 5 enfants)...j'ai pesté des semaines à l'avance quand je recevais le mot de l'école me demandant de faire un costume de chameau ou d'étoile. Quand mes gamins répétaient à tue-tête avant les auditions. Et après aussi. Quand je devais subir une ou deux heures de spectacle, coincée sur une mini chaise en plastique, sono à fond, air béat obligatoire au risque de passer pour une mère indigne...et bien aujourd'hui, ça me manque! Évidemment, il était interdit de faire des photos (pour une sombre histoire de confidentialité qui n'empêchait pas la presse locale de publier des comptes rendus illustrés avec la tête de tous les élèves). Sauf la toute première année, quand on est arrivé en Angleterre, l'interdiction photographique n'était pas encore de mise. On n'a pas été surpris, on connaissait déjà les christmas plays grâce à la performance remarquable de L'Ado en junior infant (maternelle en Irlande) avec un torchon sur la tête pour faire le roi mage. Mais cette première christmas play anglaise était aussi particulière, parce que ça a été les débuts de GeekAdo sur scène, et on a donc immortalisé la chose en photo.

Alors, pour la première et probablement la dernière fois, je vous montre ça. La photo date de 15 ans et elle est floue, je pense que ça passe, niveau confidentialité. De toute façon, j'ai bien vérifié, GeekAdo n'est pas sur celle-là (il jouait un renne). Et voilà, hop, une vraie christmas play anglaise! Je n'aurais vraiment jamais cru dire ça, mais qu'est-ce que ça me manque...