Histoires expatriées #10 – Hong Kong beloved

Publié le 15 août 2020 par Pokpokaa

Ce mois-ci, dans le cadre du rendez-vous des histoires expatriées, le thème est la poésie. Et c'est qui est la marraine de ce thème.

Ceux qui me connaissent depuis longtemps, savent que la poésie est une de mes passions. La lire. L'écrire. J'aime les mots qui chantent, qui riment...

Le thème s'y prêtant, j'ai donc joué le jeu et ai gribouillé un petit poème sur mon amour sur ma nouvelle terre d'accueil...

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Située entre deux, entre deux mondes à partDe par sa grande histoire, elle fait le grand écartMi anglaise mi chinoise, c'est une ville de départsUne ville faite d'arrivées, de renouveaux et d'espoirs

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Je suis fait de ma ville, ma belle parfuméeDe Sha Tin à Central, elle est de toute beautéDe Mong Kok à Chai Wan, un patchwork coloréUn tableau si vivant qu'il ne cesse de m'épater

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Chaque matin, chaque jour, quand je lève les yeuxJe croise des visages, des regards malicieuxJ'entends toutes ces voix, qui chantent à mes oreillesL'enfant qui est en moi s'étonne et puis s'émerveille

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Deux ans que je l'explore sans jamais m'ennuyerDe Fanling à Tuen Mun, il y a sans cesse à chinerJe chausse mes baskets, remonte les ruellesJe ne veux rien rater, de ses terres couleurs de miel

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Je saisis donc mon masque, et sors dans la rueMe faufile dans la foule, remonte les avenuesJe me laisse bercer par l'aria des artèresPar le chant des marchés et le doux chant de la mer

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Par ses immeubles immenses qui caressent le cielPar sa nature grandiose, ses montagnes et ses soleils Par sa langue chantante, caresse pour mes oreillesJe l'aime et je l'adore, elle n'a nulle autre pareille

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J'ai donc Hong Kong au cœur, la folie dans les yeuxJe crie donc mon amour à cet incroyable lieuJe dis mon attachement pour ce Port aux ParfumsPour ce qu'il m'a offert, ce que je tiens dans mes mains

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Située entre deux, entre deux mondes à partComme ma terre d'accueil, je fais le grand écartMes racines helvétiques colorées par l'AsieJe ne suis plus la même depuis que je vis ici.

Karine - le 07.08.2020

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