Histoires Expatriées – Mes nouvelles habitudes au Vietnam

Histoires Expatriées – Mes nouvelles habitudes au Vietnam

Bienvenue dans ce nouveau rendez-vous #HistoiresExpatriées ! Le thème nous a été proposé par Maëlle du blog Océane’s Family, expatriée au Québec : « leurs coutumes/habitudes qui sont devenues les miennes ».

Lancé par Lucie, elle-même expatriée à Venise depuis deux ans et auteur du blog L’occhio di Lucie, le challenge #HistoiresExpatriées est un rendez-vous mensuel pour les blogueurs expatriés aux quatre coins du globe qui se réunissent une fois par mois donc autour d’une thématique liée au voyage et à la vie dans leur pays.

Histoires Expatriées – Mes nouvelles habitudes au Vietnam

Rédiger cet article m’a bien fait rire car j’ai pris conscience de ces nouvelles habitudes qui sont devenues mon quotidien sans trop m’en rende compte ! C’est aussi ça l’expatriation, la capacité à comprendre et s’imprégner des coutumes et modes de vie locaux, sans toutefois laisser de côté sa propre culture et ses traditions.

Voilà donc en vrac mes nouvelles habitudes au Vietnam :

  • Le scooter est devenu mon mode de locomotion favori, même pour aller acheter du pain à 5 minutes de chez moi. Je peux me garer partout, me faufiler entre les bus, voitures, vélos, piétons et autres trucs mobiles sur la route… Si vous êtes déjà venu au Vietnam, vous penserez sûrement que je suis folle de conduire, mais c’est pourtant le plus pratique et pas si compliqué que ça une fois qu’on a compris comment la circulation fonctionnait (oui oui, il existe bel et bien quelques règles !).
  • J’en connais qui détestent se faire masser, personnellement j’en raffole et j’y vais très régulièrement, environ deux à trois fois par mois. On ne trouve pas d’aussi bons massages au Vietnam qu’au Laos ou en Thaïlande par exemple, mais j’ai tout de même mes salons chouchous ! Des pauses bien-être que je ne pourrais certainement pas m’offrir en Europe…
  • J’ai toujours un poncho de pluie dans le coffre de mon scooter, une sorte de sac-poubelle étanche avec des trous pour laisser passer la tête et les bras. Tout un concept, mais diablement efficace contre les averses inattendues…
  • Je mange dans la rue tous les jours : c’est l’avantage d’être dans un pays dont la cuisine de rue est bien meilleure que dans les restaurants ! Chaque petit boui-boui a sa spécialité et j’y mange tous les midis : bun cha, bun bo, soupe de nouilles… Manger avec des baguettes n’a d’ailleurs plus de secret pour moi ! (même pour le riz)
Histoires Expatriées – Mes nouvelles habitudes au VietnamUn boui-boui typique au Vietnam
  • J’achète mes médicaments par pastille : je n’ai quasiment pas de médicament chez moi (je n’aime pas ça à la base), donc si j’ai besoin d’un doliprane ou d’un pansement, je prends mon scooter et je me rends dans une pharmacie au coin de la rue pour acheter exactement la quantité qu’il me faut. Je trouve ça bien plus pratique que de garder des boîtes de médicaments qui vont finir par périmer dans mes placards…
  • Je n’emballe jamais mes courses toi-même : que ce soit dans la rue ou au supermarché, c’est le marchand ou le caissier qui emballe les courses pour toi ! Fini les séances de tétris en stress pour ne pas faire attendre la personne derrière (perso, ça me stresse toujours quand je rentre en France !).
  • Ce n’est pas vraiment une nouvelle habitude, mais plutôt une anecdote : j’ai cette fameuse cicatrice de brûlure sur le mollet droit… Ayant réussi à y échapper après 5 ans en Asie à conduire des scooters, je me suis brûlé le mollet avec un pot d’échappement lors de ma première semaine à Hanoï… signe de bienvenue ? Me voilà donc « tatouée » comme de nombreux Asiatiques ! A Vientiane, on l’appelait même le « tatouage lao ».
  • Je mange des fruits tous les jours : encore une fois l’avantage de vivre dans un pays qui cultive de nombreux fruits aux saveurs tropicales ! Jacquier, ramboutan, fruit du dragon, mangue, ananas, fruit de la passion…
Histoires Expatriées – Mes nouvelles habitudes au VietnamPetites bananes délicieusement sucrées et fruit de la main de Bouddha (qui sert principalement en tant qu’offrande dans les temples et sur les autels des maisons)
  • Je pense en dong vietnamien et je paie tout en cash : ici, tout se paie et s’achète en liquide, même le loyer (qu’on paie 6 mois à 1 an en avance, selon les négotiations avec le proprio). J’ai bien une carte de crédit, mais je m’en sers uniquement pour acheter des billets d’avion ou retirer des dongs. D’ailleurs, j’ai un peu perdu la valeur de l’euro et je raisonne uniquement en dongs ou en dollars.
  • Je fais mon shopping sur Facebook : il faut voir le nombre de boutiques en ligne qui circulent sur Facebook au Vietnam, c’est impressionnant ! On peut acheter à peu près tout ce qu’on veut, et il m’est arrivé de faire du shopping pour des vêtements sur Facebook, en me faisant livrer directement au bureau ou à la maison. Plutôt pratique, moi qui déteste faire les magasins ici…
  • J’ai toujours un masque dans le coffre de mon scooter : habitude moins glamour, mais pourtant bien présente et liée à une triste réalité. L’air des grandes villes asiatiques est très pollué, et Hanoï ne fait pas exception. On s’équipe donc avec des masques pour se protéger (surtout des fumées d’échappement), des purificateurs d’air à la maison… et on contrôle les pics de pollution pour savoir quand aérer sa maison, sortir faire son footing, etc.
  • Il est impossible de passer à côté des sites et monuments religieux. Même après 6 ans en Asie, j’ai développé une passion pour les temples : alors que je n’ai jamais été vraiment fascinée par les églises en général, j’aime passer du temps dans les temples, m’imprégner de l’ambiance particulière qui y règne et observer les moines et les fidèles en prière, l’odeur de l’encens qui se consume, les animaux qui se promènent librement, les offrandes de toutes sortes (monnaie, bière, biscuits, fruits, fleurs…).
Fidèle bouddhiste qui fait brûler ses bâtons d’encens dans un temple à Yen Tu, au nord de Hanoï

———

Les autres blogs qui ont participé au rendez-vous #Histoires Expatriées ce mois-ci :