Villes mortes

© Roland Meige © Roland Meige

Pompéi, Naples, Italie / 40°79’N 14°47’E / 1986
Les images d’actualité des villes italiennes, désertes, donnent le vertige.
L’Italie, pays densément peuplé et urbanisé, qui recèle les plus belles villes du monde, et surtout les plus vivantes. L’Italie, ce paradigme de l’urbanité / urbanitas doit fermer ses cités, confiner ses habitants. Qui aurait osé le croire, dans notre monde si sûr de lui, que cette catastrophe sanitaire puisse arriver, ici, au cœur de l’Europe, dans ce XXIe siècle ? A ce jour, l’Italie compte près de 5’000 morts de cette pandémie.

Villes mortes

C’est environ le nombre des morts à Pompéi, en l’an 79, cette ville morte emblématique, haut lieu du tourisme mondial. L’entretien des ruines, la poursuite des fouilles, les recherches archéologiques, sont passés par diverses péripéties – bien dans la tradition du pays, aussi -, pour connaître une relance par le Grand Projet Pompéi initié en 2013.
Clin d’œil au célébrissime « Les derniers jours de Pompéi » d’Edward Bulwer-Lyton paru en 1834, « Les nouvelles heures de Pompéi », ouvrage largement documenté et illustré, fait le point sur les nouvelles découvertes, les nouveaux points de vue sur ce modèle urbain. Il est signé Massimo Osanna, Directeur du site archéologique de Pompéi. L’édition française chez Flammarion, 2020.

Puissions-nous sortir rapidement de ce cauchemar qui nous accable, et reprendre les routes du Voyage.
En pensée avec l’Italie toute voisine : Corragio Fratelli d’Italia !

Villes mortes