Jour 6 Telluride Blues Festival 2

Publié le 18 octobre 2018 par Bayou

Le lendemain, le réveil est tardif au point de rater l’horaire du petit-déjeuner, alors on fait un saut dans une bakery à proximité avant de se préparer pour le second jour qui débute encore avec Christone « Kingfish » Ingram qui intervient dans le show de Pee Way Hayes, sur la scène Blues Stage, qui présente ensuite des chanteuses de soul de la Music Maker Fondation.

MARCUS KING

Dès la fin, on se précipite vers la grande scène pour Marcus King qui nous présente plusieurs nouvelles chansons de son futur album Carolina Confessions « Goodbye Carolina », « Welcome 'Round Here », »Autumn Rain », « Where I'm Headed » et une cover du « He Bite me » des Meters.

Clairement les nouveaux titres du CD, qui sort début octobre, se situent dans la continuité logique du précédent, c’est un festival de guitare parfaitement maîtrisé, tout juste peut-on reprocher un manque de charisme du guitariste et du groupe d’autant plus que le contraste avec JJ Grey qui lui succède est frappant.

JJ GEY & MOFRO

Second show, complètement différent, moins intimiste car en plein air, plus percutant avec une version magnifique et poignante à la steel de " The sun is shining down " qui raconte l’histoire de sa grand-mère. Là où Marcus déroule son show, sans parler, JJ, toujours superbement habillé en costard/cravate, prend le temps d’apprécier, d’interpeller le public, de faire une pause pour regarder le magnifique coucher de soleil sur les montagnes et de faire participer les spectateurs. Et où Marcus rencontre un succès d’estime, alors que sa musique est tout bonnement fantastique, JJ Grey, dans un registre plus entertainer, est acclamé par la foule qui s’est levé.

Et là grande décision, on part manger et on rate Robert Plant. Pas complètement, on a le malheur de l’entendre massacrer ce pauvre Rock’n’Roll joué un ton trop bas. Je n’apprécie pas vraiment la direction que prend la carrière solo du grand blond, surtout si, en plus, il massacre les hymnes du dirigeable. Service minimum pour le gars une heure de show et une petite demi-heure de rappel. L’appel de la maison de retraite.

On fait un tour au stand merchandising où de nombreuses références et tailles de T Shirt sont déjà manquantes. On achète le poster du festival et quelques T Shirts avec le sac « festival » en cadeau.

Et puis on ne va quand même pas rater Anders Osborne avec Samantha Fish en guest.

On fonce au Blues Stage, on se faufile assez habilement et on est particulièrement bien placé.

Encore la Nouvelle-Orleans, avec Johnny Sansone, son groupe et son harmonica, puis Anders. Il faut traverser l’océan pour le voir, vu qu’il ne vient jamais en Europe (pourtant il est né en Suède). Un show d’Anders c’est le bonheur, superbe guitariste, un talent inné de mélodiste, des chansons qui restent dans la mémoire, c’est Nola qui défile, Samantha vient jouer trois chansons et nous gratifie de superbes solos, Johnny Sansone revient avec son harmonica, et le show se termine par une superbe version de « Ohio » de Neil Young.

Même retour tardif que la veille….