La phrase de la semaine #3


En bons ex-expats, on est encore obsédé par la nourriture. Comme dit Maricheri, 21 ans à bouffer n’importe quoi, ça marque. Mais ce n’est pas la phrase de la semaine (ça aurait pu, Maricheri est un grand philosophe puisque je rappelle qu’il mesure à peu près 6m02). Non, la citation d’aujourd’hui vient de notre lieu favori: le marché. On ne s’en lasse toujours pas, comme de vrais touristes anglais. Pendant les vacances, on y amène les enfants avec nous (sinon, on les dépose à l’école avant), et Wizzboy est accueilli par ces mots charmants:

La phrase de la semaine #3

Soyons clair, il a d’abord eu peur. C’est qui ce type qui me saute dessus, armé d’une courgette ou d’un melon qu’il veut me faire goûter en plus? Et c’est qui ce Chtiot? La première fois qu’il a entendu cette phrase admirable, Wizzboy a opéré une retraite prudente derrière mes jupes (enfin, mon jeans). Et puis, il s’est laissé amadoué, à coup de fraises et autres cerises gentiment offertes. Il ne sait toujours pas pourquoi le maraîcher l’appelle ch’tiot, mais c’est pas grave. Le marché c’est fun, et le monsieur qui parle rigolo, il est très gentil. Et donc cette semaine, quand Wizzboy a eu droit à cette phrase devenue habituelle, il ne s’est pas démonté. Il est allé claqué la bise au maraîcher: « ça va et ze veux des fraises auzourd’hui ». Un vrai petit local.