Friday Feelings #163


Qu’est-ce que c’est que ce folklore local? Les saints de glace? Non mais, ça ne va pas du tout, on se gèle. C’est très mal organisé tout ça…quitte à promouvoir les traditions, on ne peut pas trouver quelque chose de plus réchauffé? Ou alors de comestible…enfin bon, c’est parti pour les états d’esprit frigorifiés de Zenopia et Postman.

Fatigue: j’ai récupéré l’usage de mes bras. Pour fêter ça, je m’attaque au plafond de la salle à manger. Soyons clairs, je refuse d’y mettre plus de 5 couches, tant pis si ce n’est pas parfait.

Humeur: j’ai faim

Condition physique: emmitouflée

Esprit: grognon. Brrrr…

Boulot: peinture, encore et toujours

Culture: je crois que si on avait vu « the wind that shakes the barley  » de Ken Loach avant, on ne serait jamais aller vivre en Angleterre…je ne suis pas vraiment fan de Ken Loach et de sa vision très manichéenne de la société, mais là, j’ai trouvé ça très bien fait. Pour ceux qui ne connaissent pas, ça raconte à partir de l’histoire de deux frères, la naissance dans la douleur de l’Irlande indépendante. Certes, les soldats anglais sont atroces (il y a notamment une scène en prison qui est parfaitement insoutenable) mais ils l’étaient vraiment et Loach montre bien que les combattants irlandais n’étaient pas non plus de gentils héros romantiques. Ce que j’ai beaucoup apprécié, c’est aussi que le film met bien en lumière la guerre civile qui a suivi et que les politiciens irlandais ont longtemps balayé sous le tapis de l’histoire officielle. Dans le même style, j’avais adoré Michael Collins, mais j’ai apprécié la brutalité honnête et scrupuleusement respectueuse de l’histoire de Ken Loach. Après, ses partis pris politiques légèrement raccourcis (c’est un euphémisme), on s’en fiche un peu surtout sur un sujet comme ça.

Avis perso: j’ai bien cassé l’ambiance au-dessus non? Je pourrais continuer et vous parler du merveilleux sondage que le ministère de l’éducation a fait passer à tous les étudiants britanniques, de la part du ministère de l’intérieur. Quelle est votre nationalité? Et votre pays de naissance? (C’est important quand même de différencier les natifs et les naturalisés, ne mélangeons pas tout). Quel impact ont les étudiants étrangers sur votre expérience de l’université? Combien de vos amis sont des étudiants étrangers? Quel impact ont les étudiants étrangers sur votre vie sociale à l’université? Post université, resterez-vous en contact avec les étudiants étrangers? C’est à ça aussi qu’on reconnaît une démocratie exemplaire et un pays ouvert: l’embrigadement de la jeunesse. Je vais m’aérer un peu, j’ai des nausées et je reviens.

Message perso: je te réponds dimanche

Loulous: L’Ado est dans la dernière ligne droite, les partiels se terminent. Je me demande quel impact il a sur ses potes, en tant qu’étudiant étranger tiens… en même temps, il partage son appart avec un hongrois et deux pakistanais. Et toc. GeekAdo découvre avec joie les horaires aménagés du lycée à cause du bac. Il ne fiche déjà plus rien, ça lui plaît beaucoup, surtout qu’en Angleterre, ces potes sont aussi en plein examens, les GCSE de fin de collège étant beaucoup plus poussés que le brevet. Bref, il est content. Attends que ce soit ton tour d’y passer, on en reparlera…KnightyDiva avait une journée anglaise au collège, elle est partie en uniforme ce matin pour montrer à ses camarades (à la demande des profs). Ça l’a beaucoup amusé, elle qui détestait son uniforme en Angleterre, elle était ravie de ressortir cravate et blazer pour la journée. Mais que pour le fun, il ne s’agit pas que ça donne des idées à son nouveau collège non plus. Ce sera la semaine prochaine pour PrincesseChipie, qui accueillera même des correspondants anglais. Elle a été bombardée traductrice en chef et doit même prononcer le discours de bienvenue. L’instit et la directrice étaient très contents de le lui confier, il est en anglais. D’ailleurs, elle a déjà corrigé le texte qu’ils lui ont donné…Wizzboy s’en fiche, il veut retourner à la ferme pour voir des petites vaches. C’est elles qui font les petits fromages?

Amitié: il faut vraiment qu’on s’organise une nouvelle date. Et les copines en Angleterre, on vous attend quand vous voulez.

Love : il a gouté à tout ce matin chez le primeur, il est très content. Il n’y a pas à dire, le marché, c’est fun.

Penser à: regarder le calendrier, c’est pas possible on ne peut pas être en mai…il fait trop froid.

Courses: faites, sauf le boucher. Il me fait coucou par la devanture quand je passe devant maintenant, je me sens toute intégrée.

Sortie: où est ma doudoune?

Envie de : chaleeeeeeeur!

Pic: la preuve que je me gèle, et que je ne suis pas la seule: j’ai un plaid et Capucine sur les genoux! Pour qu’elle en soit réduite à être sociable comme ça, c’est vraiment qu’elle a besoin de se réchauffer. Et j’assume parfaitement, je n’ai pas 104 ans, mais bien 4 ans et demi. C’est la faute de la météo.

Friday Feelings #163