Blog withdrawal syndrom


Je ne vous ai pas oublié, mais j’ai passé la journée coupée du monde ou presque. Plus d’électricité, plus de wifi et iPad et iPhone non chargés…haaaaan, j’étais en apnée! Un électricien compatissant est venu réparer tout ça, ça n’a jamais aussi bien fonctionner dans la maison du petit requin qui est rentré d’un coup dans la modernité. Du coup, je n’ai rien écrit mais je vous ressors un top 10, pondu après un panne de blog due à WordPress cette fois.

Blog withdrawal syndrom

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10-Ne pas avoir accès à mon blog, comme ça dès le matin, c’est très mauvais pour la digestion. Mon café est resté coincé.

9- Ça active ma parano: wordpress et Apple se liguent contre moi, personnellement pour me gâcher la vie. Ou alors, quelqu’un chez eux s’est rendu compte à quel  point ce que j’ecris est non seulement bourré de fautes mais surtout d’une nullité abyssimale et donc à préférer tout arrêter. Par pitié pour moi. Bref, je suis nuuuuuuulle…Marichéri, au secours!

8- C’est aussi dangereux pour ma santé physique (mentalement, c’est fichu, il n’y a plus rien à faire). Je frôle la luxation du petit doigt, le tennis Elbow du blogger, bref, à force d’essayer de défoncer cette fichue icône qui refuse de faire quoique ce soit, je me suis fait mal au poignet. Vraiment.

7- J’ai des sueurs froide, c’est terrible, je suis coupée du monde…seule, isolée, sans personne à qui parler…jusqu’à ce que Maricheri me rappelle que pas plus tard que hier soir, je réclamais des vacances sans les enfants, pour être au calme. Et qu’on est 9 dans la maison en comptant les chats. Oui bon, d’accord. Mais je ne peux pas parler à mes copines de blogs. C’est affreux.

6- En plus, WordPress (le traitre) ne fait rien qu’à me narguer, par pur sadisme. Mon téléphone continue à biper gentiment pour me prévenir que des gens charmants commentent toujours…et je ne peux pas voir leurs commentaires. C’est de la torture mentale, je ne vois que ça. Heureusement que je ne dramatise jamais et que je reste stoïque en toute circonstance, sinon je pourrais facilement  être légèrement contrariée.

5- Et ils ont pensé à Marichéri, ces horribles lâcheurs, chez WordPress? Marichéri qui subit mes très légers mouvements d’humeur depuis ce matin? Et sa réputation de génie geekesque qui se retrouve sérieusement entamée par le fait  que lui non plus il n’arrive pas à faire démarrer l’icône? Ils y ont pensé? Lui faire ça, devant sa femme qui pleine d’admiration devant ses prouesses ordinateuriennes s’attend à ce qu’il répare tout d’un claquement de doigt, c’est honteux!

4-Sans compter que ça fume dans mon petit cerveau (encore plus que de habitude), j’ai des choses à dire, des tas d’idées spécieuses  et nulle part où les exprimer. C’est fâcheux. Moins je peux me lâcher, plus je pars dans des délires abscons…si je ne peux plus les partager, je ne sais pas où je vais m’arrêter, ça fait peur. La par exemple, je suis en train d’écrire n’importe quoi depuis le début du billet, et je me retiens. Je peux faire bien pire!

3-J’ai dû ressortir mon mot de passe pour accéder à l’administrateur wordpress. Ça m’a permis de me rendre compte qu’en fait non, celui là, c’est le mot de passe pour commander du café chez Nespresso. Et celui que j’ai essayé juste après, c’est celui pour payer la cantine de GeekAdo…je viens de réaliser que j’ai environ  3 millions de mots de mots de passe différents, pour des choses essentielles comme Next, où j’achète des chaussettes pour les enfants, ou le PTA, pour avoir accès aux compte rendus captivants de réunions. Et que je ne me souviens d’aucun. Et bien ça aussi, ça m’angoisse terriblement. Une simple coupure de worpdress et mon niveau de stress explose!

2-Ai-je déjà  mentionné que je suis légèrement parano et que je vis cette défection de wordpress comme un signe de ma nullité absolue? Oui? C’est pas grave, je suis aussi têtue et j’aime bien rabâcher. Bref, c’est sûr, c’est un signe pour me dire qu’il faut que j’arrête d’écrire. Juste quand j’avais des projets. Je suis nuuuuuulle. (Marichéri est toujours stoïque…mais juste).

1-Surtout, sans être effectivement coupée du monde, je n’arrive pas à converser avec vous. Et ça me manque vraiment. Je vais essayer d’aller faire un tour dans l’administrateur pour voir les commentaires et tenter d’y répondre, d’un doigt sur mon téléphone (je tape comme ça depuis plus d’une heure, et après, on ose dire que je ne suis pas patiente!). Le mal, dans cette coupure de blog, c’est bien de me priver de papoter avec mes copines blogesques …un blog, c’est un lieu d’échanges. Quand on n’arrive pas à ouvrir la porte pour aller rejoindre la conversation juste derriere, c’est effectivement très frustrant.