A l’assaut du Street Art

Publié le 16 juin 2017 par Cecile @FamilTrotteuse
Après une première matinée intense à Toulouse avec mes copines blogueuses du groupe #EnFranceAussi et une mini pause à l'hôtel afin que celles et ceux arrivés ce matin puisse prendre possession de leur chambre, le temps également de faire connaissance avec Paul notre dernier camarade fraîchement arrivé et c'est parti pour une sortie un peu particulière qui nous attend cet après-midi. Cloé du blog C'est Cloé sans H va nous faire découvrir l'art et l'histoire du Street Art à travers une balade qui nous mènera des rues du centre-ville à un entrepôt de graffeurs.

Ma connaissance en la matière est nulle, on part donc de zéro en ce qui me concerne. Plus amatrice de vieilles peintures rupestres que de graffitis, je ne portais jusqu'à présent que très peu d'intérêt à cette art né dans la rue dans les année 70 aux USA. Tout juste si je m'extasiais devant un joli graffe croisé au hasard d'une rue dans Paris.

Mais Cloé a su me convaincre et attirer mon attention sur cette discipline, elle m'a fait découvrir un univers vers lequel de moi-même je ne serai jamais allée.

Tout commence donc dans un square un peu caché entre les immeubles de la rue des quêteurs, où il est possible d'admirer le graffe le plus ancien de la ville.

Un peu plus loin rue Gramat, c'est quasiment la totalité les murs qui en sont recouverts. On apprécie ou pas, c'est de l'art et comme dans tout art, on aime ou pas ou peu voilà !! Personnellement j'aime les graffes de stylequi représente quelques choses et j'apprécie moins ce que moi j'appelle des "tags" sans aucun sens. A ne pas confondre avec les "flop", qui servent de signatures au graffeurs.

Nous embarquons maintenant dans le bus (avec nos pass tourisme nickel) pour nous rendre dans un entrepôt où travaille un célèbre graffeur, Tilt. Vous ne connaissez pas ? pas de panique avant ce samedi 13 mai 16h c'était un parfait inconnu pour moi aussi.

Tilt a 40 ans et il graffe depuis 1989, il se définit plus comme un " Graffiti artist " que comme un " Street artist " voici sa vision des choses :

Le street artist, c'est quelqu'un qui utilise la rue pour mettre son travail en avant. Alors que le graffiti artist travaille dans la rue, même si son travail est éventuellement mis en avant dans une galerie. Le street artist fait des trucs dans son atelier, en pose deux ou trois dans la rue, pour faire un FlickR, un Instagram, un Facebook.... Il faut qu'il soit dans la rue, parce que ça marche. Mais derrière eux, il n'y a pas l'histoire de la rue. Le dépôt de train, être sur un banc, manger dehors, être dehors, c'est ça le graffiti. Ce que je fais ici, c'est un autre travail, ce n'est pas du graffiti. "(Propos issu d'une interview donné par Tilt au site Citazine lors du vernissage de son expo solo à la galerie Wallworks en 2013)

Voilà c'est plus clair pour vous ? En tant que novice dans le domaine, je dois dire que c'est carrément un saut dans une autre galaxie que je fais à ce moment-là.

Mais c'est bien là toute la magie de ce week-end, découvrir des choses qui sortent de notre zone de confort. Et là pour le coup personnellement je suis servie.

Même si je n'ai pas forcément tout retenu des nuances entre Street Art et Graffiti Art, j'ai au moins appris à reconnaître la signature de ce graffeur qui en dehors de son atelier, parcours le monde et appose, dans chaque endroit visité, sa signature. Il s'agit d'un bien reconnaissable peint aux couleurs du drapeau du pays. Il reproduit ensuite ce dernier sur un billet de la monnaie du même pays et ça donne cela :

Dans l'atelier d'un graffeur on trouve :

En sortant de son atelier, il est aussi assez sympa de pouvoir admirer quelques œuvres faites par d'autres graffeurs sur les murs des bâtiments.

La balade se poursuit dans un autre quartier où là encore de très beaux graffes peuvent être admirés sous un pont ou en bordure de l'eau sur des immeubles. J'avoue que je suis un peu fatiguée à ce moment précis étant debout depuis 4h30 mon attention n'est donc plus a son maximum. Je ne suis donc pas capable de vous en dire beaucoup plus sur ces graffes qui ont été réalisés dans le cadre d'un festival toulousain il me semble.

Ainsi s'achève notre promenade découverte du Street Art. Un grand merci à Cloé pour cette belle immersion dans un monde connu plus souvent des initiés que du grand public. Maintenant je regarde cet art d'un autre œil lors de mes balades.

Il est temps de rentrer à l'hôtel, où nous sommes attendues pour un apéritif festif Happytime offert par notre hotel HappyCulture (je vous en parle plus en détail dans le prochain article).

Pour terminer cette première journée, nous irons dîner dans un restaurant végétalien appelé " Chez végétayelle ". Ce petit restaurant qui fait également salon de thé est tenu par Gaëlle et Nicolas. Ils proposent notamment une version revisitée et gourmande du burger. Le pain est au choix avec ou sans gluten et la viande est remplacée dans un steak de pois chiche. Le tout accompagné de frites maison à la pomme de terre et au panais. Si le burger m'a complètement séduite (en même temps je suis végétarienne).

Une très belle soirée où nous avons parlé de cette première journée à Toulouse ainsi que de blogging de référencement de réseaux sociaux de HTLM de voyages....Vous voyez des trucs de blogueurs quoi 🙂 Mais aussi de plein d'autres choses de la vie en général.

Avant une bonne nuit réparatrice nous avons tout de même fait un petit crochet par la place du Capitole qui de nuit est tout simplement magnifique.