Ma maison d’hôtes au Brésil, par Laurence

Laurence et le Brésil, c'est une histoire d'amour qui commence comme un coup de foudre. Et comme toute relation, elle se construit petit a petit. Laurence n'en est pas restée au simple coup de coeur, puisque aujourd'hui se construit son projet de maison d'hôtes dans le Nordeste.

Tout d'abord, peux tu te présenter ? Quelle était ta destination ?
Bonjour à toutes et tous, je m'appelle Laurence, je suis cannoise, et je viens de fêter mes 40 ans, un grand tournant. J'ai travaillé 6 ans dans l'hôtellerie, en tant que réceptionniste, puis responsable commerciale, et 13 pour une créatrice de parfums en tant que responsable administrative et commerciale. Ce dernier travail m'a permis de beaucoup voyager et de pouvoir découvrir différents endroits. Et c'est lors d'un voyage avec une amie que le Brésil s'est présenté comme une évidence.

Ma maison d’hôtes au Brésil, par Laurence

Qu'est ce qui t'as donné l'envie de partir là bas ?
Les gens sont très gentils, la vie y est vraiment différente, un rythme tranquille, de la musique tout le temps et surtout, en choisissant le Nordeste, c'est 28° toute l'année en moyenne 😉

Pour l'instant je suis au stade ou j'y fait des aller/retour afin de finaliser mon projet là-bas et régler ce qu'il y a à finir en France. Mais 15 jours au soleil ça ne se refuse pas

Quel est ton projet au Brésil ?
J'ai donc décidé d'ouvrir un petit hôtel/maison d'hôtes sur la plage, pour moi ce n'est pas l'inconnu et c'est ce qui me semblait le plus " simple " à réaliser. Lors de mes voyages là-bas, je me suis aperçue qu'il pouvait y avoir un gros problème de communication du à la langue, et je pense que proposer aux Européens, un établissement ou on parle leur langue est un plus, tout en restant dans un accueil personnalisé et proposant des séjours à la carte.

.Ma maison d’hôtes au Brésil, par Laurence

Pourquoi avoir choisi de faire un hôtel et pas autre choses ?
Ca s'est imposé à moi comme une évidence, c'est un métier que je connais, j'ai un relationnel facile et surtout beaucoup d'idées et j'y ai vu aussi la solution pour travailler pour moi, comme je le souhaite.

Comment l'as-tu obtenu ?
J'ai commencé des recherches sur internet et trouvé plusieurs terrains à vendre, j'en ai vu plusieurs, et finalement, par le biais d'une agence de Fortaleza, j'ai fini par en acheter un sur la plage, dans un petit village de pêcheurs Pontal Do Maceio.

Quelles sont les difficultés rencontrées au cours de ce projet ?
Pour commencer, quitter un bon boulot après 13 ans n'a pas été facile, c'était la première étape. Puis la langue, la bureaucratie qui est malgré tout très importante et je pense que je ne suis pas au bout de mes peines. Quitter ma famille et mes amis aussi n'est pas si simple mais bon, ça leur fait un bon prétexte pour visiter le Brésil.

As-tu d'autres projets pour l'avenir de ton établissement ?
La prochaine étape c'est les travaux avant tout, j'espère pouvoir commencer d'ici quelques mois et ouvrir le plus tôt possible, j'avoue avoir un peu hâte.

Ma maison d’hôtes au Brésil, par Laurence

Comment t'es-tu logé(e) sur place ?
Lors de mes différents séjours j'explore les alentours, les autres villages, les excursions, de façon à pouvoir aider et conseiller mes futurs clients (et en attendant les copines qui voyagent), je teste un peu ce qui se propose en terme d'hébergement, mais le Nordeste est une région en plein développement donc on commence à y avoir le choix.

Quelles sont les différences de culture qui t'ont le plus marqué(é) ?
Les Brésiliens sont très gentils, et pour eux, le travail passe un peu après la famille, les amis (c'est peut-être eux qui ont raison), du coup quand on arrive avec l'entrain et l'envie de faire vite, il faut s'adapter, pour eux une heure de retard ce n'est pas du retard....lol

Quels sont tes souvenirs les plus marquants ?
Mon premier voyage au Brésil avec une amie, j'ai un peu organisé notre trip en planifiant des étapes mais le GPS n'étant pas une source très fiable, nous nous sommes trompées de route des dizaines de fois, à la fin on n'osait même plus se parler dans la voiture tellement on était tendues ! mais aujourd'hui on en rigole et j'ai appris à mieux m'y repérer.

.Les moins bons ? Je suis au stade de la construction, et pour l'instant, pour moi c'est compliqué, étudier les devis, travailler sur les plans...pas évident quand on ne parle pas du tout la même langue, même si aujourd'hui je prend des cours de portugais.

Ma maison d’hôtes au Brésil, par Laurence

Qu'est ce que cette expérience t'as apporté ? Ton message aux lecteurs : As tu des conseils, bons plans, lieux incontournables à donner à ceux qui voudraient tenter l'expérience ?
Tout ça m'a démontré que j'étais capable de faire quelque chose pour moi, de partir loin et qu'à 40 ans on peut refaire sa vie. Mon seul conseil, foncez!!!! Ecoutez-vous, vos envies, votre cœur et faites-vous votre propre expérience, ne vivez pas à travers les autres.

Suivez le projet de Laurence, sa Villa Isola Bella, sur Facebook et Instagram.

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