T comme…
Thames: ou Tamise en français. C’est évidemment le fleuve qui passe à Londres, mais pas que. La tamise fait 346 km de long, Londres est grande mais pas à ce point! Avant d’arriver à Londres, la Tamise se promène dans la campagne et dans plein de counties, l’oxfordshire, le Gloucestershire, le Berkshire…il y en a 7, on ne va pas tous les faire non plus. Et donc la Tamise les inondent régulièrement. C’est bien simple, tout le centre de l’Angleterre vit pratiquement sous l’eau en continu. Du coup, on a installé des barrages anti inondation, pour protéger Londres et uniquement Londres. Bizarrement, ça ne plait pas aux autres riverains de la Tamise sous prétexte que du coup, les crues s’écoulent encore plus difficilement. C’est fou, ils ne comprennent pas que c’est quand même plus important de protèger les Londoniens que ces espèces de ploucs ruraux, tant pis si ils développent des pieds palmés!
À part ça, on peut faire de la navigation sur la Thames, et même des courses si on est étudiant et rameur. On peut aussi y pêcher, notamment des cadavres (si, si…rien que dans la capitale, c’est minimum un par semaine) et visiblement on y puise 2/3 de l’eau potable à Londres (après purification). Ahah de suite ça donne soif. Ou pas.
Torquay: c’est une station balnéaire charmante au sud du Devon, par là en bas à gauche. Torquay a été mise à la mode comme destination touristique par les victoriens qui n’ont pas hésité à lui donner le nom de Riviera anglaise, c’est dire si ils étaient bourrés imaginatifs. Certes, le coin est très sympathique mais niveau météo, c’est quand même un chouïa plus humide. Enfin bref, Torquay a vu défiler tout un tas des vacanciers célèbres des Royals de l’époque en passant par Agatha Christie. Mais bon pour Marichéri comme pour beaucoup, Torquay c’est surtout Falwty Towers, la série genialissime de John Cleese, qui s’est vraiment inspiré d’un hôtel miteux du coin et en a fait un chef d’œuvre comique…mais il se trouve que John Cleese (qui a vécu à Monaco d’ailleurs pour des raisons plus fiscales que météorologiques), est un ardent supporter du brexit. C’est pas beau de vieillir. Et ça n’a rien à voir avec Torquay, je me suis encore éparpillée.
Thatcher Margaret: la première femme premier ministre britannique qui passe pour un véritable génie politique depuis l’arrivée de Zaza, par comparaison. C’est bien simple, les plus fervents détracteurs de Maggie (et il y en a beaucoup) en sont pratiquement à la regretter. On est passé de la dame de fer, pas comique certes mais au moins logique avec elle-même à la pintade fasciste amidonnée du cerveau. Ce n’est pas un progrès. La petite Maggie nait en 1925 dans le Lincolnshire et son Papa est épicier ce dont elle se gargarisera toute sa carrière politique. Depuis, on a une fille de pasteur qui affirme que Dieu lui parle, alors que Maggie, elle n’a jamais pretendu être guidée par un kilo pommes de terre ou un paquet de pâte. Maggie a commencé sa vie professionnelle en faisant de la recherche pharmaceutique mais elle ne trouve pas et devient avocate avant de se tourner vers la politique. Elle est élue députée en 1959 et nommée ministre de l’éducation en 1970. Elle marque les esprits lors d’une interview télévisée et en direct en affirmant que jamais de son vivant une femme ne pourra devenir premier ministre. De là à dire qu’en fait, elle était déjà empaillée quand elle arrive à Downing Street en 1979…Maggie y reste 11 ans, jusqu’à ce que son propre parti arrive à se débarrasser d’elle après plusieurs tentatives. Je ne reviendrai pas sur sa politique un chouïa inflexible, autant en matière sociale qu’irlandaise, c’est connu. Mais bon, j’ai découvert récemment que Maggie avait fait une campagne acharnée lors du référendum d’adhésion de la Grande Bretagne à l’union européenne. Elle était farouchement pour, allant même jusqu’à porter en public un ignoble pull bleu décoré de tous les drapeaux des pays européens. Comme quoi, on croit connaître les gens…Maggie est morte en 2013 et a eu droit à des funérailles nationales en présence de Lizzie, ce qui n’est pas donné à tous les premiers ministres. Je sens confusément qu’on en fera moins pour Zaza, et pas uniquement parce que sa choucroute est ridicule comparée à celle de Maggie.
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Thin lizzy: c’est uniquement pour faire plaisir à Marichéri. En plus c’est hors sujet, puisqu’ils sont irlandais. Il s’agit d’un groupe rock crée à Dublin en 1969 et qui a vu passé une foultitude de membres dont les noms m’échappent totalement mais c’est pas grave puisque le plus important est mort depuis 1986 et qu’ils obstinent quand même à continuer . John Linott (le troisième en partant de la gauche) était le fondateur, chanteur, bassiste, compositeur et parolier du groupe. Je ne sais pas si il faisait aussi la vaisselle. Il a grandi à Dublin, mais il est né en Angleterre, d’une mère irlandaise et d’un père de Guyane britannique. Je reste dans le thème, et toc. Bon sérieusement, je n’ai strictement rien à dire sur Thin Lizzy, je n’arrive même pas à copier le lien YouTube vers leur chanson la plus connue « the boys are back in town ». Ça pourrait être pire, ça au moins je connais, parce que Marichéri avait des suggestions musicales beaucoup plus pointues…
Turnip: cette fois, c’est la faute de GeekAdo, qui s’inquiète beaucoup du brexit, surtout depuis qu’il y a des restrictions dans les supermarchés. Il voulait savoir ce qui pousse ici. Ben des turnips. Des navets, mais encore? …Euh, c’est à peu près tout. D’ailleurs il y a quelques mois, on a eu droit à la Une d’un des tabloïds brexiters et racistes à deux articles fabuleux qui occupaient chacun une moitié de page: à gauche, on nous promettait une économie florissante et un avenir radieux et une licorne à paillettes grâce au brexit, et à droite 15 recettes à base de turnip. J’en ris encore. On en fait des purées, des frites, des soupes, mais ça reste quand même très fade. Sinon, les turnips occupent une grande place dans la culture populaire. Déjà, les premières Jack o lantern d’halloween étaient creusées dans des navets. Et à partir du dix-septième siècle, les turnips deviennent synonymes de pauvreté, de beaufitude totale et de bêtise crasse. Je dis ça comme ça.