A peine un mois après ses débuts en tant que PVTiste en Australie, Mélissa s'est empressée de partager ces premières semaines de vie avec nous. Comment se passe ses débuts au pays des Kangourous ? Visiblement très bien...;)
1. Peux tu te présenter ?Je m'appelle Mélissa j'ai 29 ans, je suis française et j'habitais à Montpellier. Je suis arrivée en Australie le 23 novembre 2016 et c'est donc ma première expérience de travail à l'étranger.
2. Vers quel pays t'es tu envolée ?Ma destination était l'Australie, dans la ville de Cairns.
Parce que je n'avais plus de travail en France et des amis m'ont dit qu'ils partaient là bas, ils m'ont demandé si je voulais y aller avec eux, qu'il y avait du travail de beaux paysages et de belles rencontres à faire donc j'ai dit " oui " et 1 mois après me voilà en Oz.
4. Depuis combien de temps vis-tu là bas ?
Cela fait 1 mois que je suis ici.
Mon travail consiste à packer des mangues (mettre des mangues dans des cartons) dans une ferme. Le premier jour il fallait remplir des papiers pour que les patrons puissent nous déclarer etc... j'avais beaucoup d'appréhension car je parle très mal anglais et les australiens ont un accent très prononcé donc impossible pour moi de les comprendre . Heureusement que j'étais avec des français bilingue... Au fur à mesure j'ai développé une sorte de 6éme sens pour comprendre ce que les patrons voulaient que je fasse car il y avait plusieurs tâches. J'observais beaucoup tout ce qu'il se passait autour de moi et surtout le langage corporel des gens et ça c'est très bien passé... avec quelques gaffes bien sûr mais la patronne a était très compréhensive et ça la fait bien rire....
6 - Comment as-tu trouvé ce job de fruit picker ?Je l'ai obtenu par mes amis qui avaient déjà travaillé là-bas l'année dernière. Ici tout ce fait par bouche à oreilles. Il faut absolument parler avec tous les gens que l'on rencontre. Pour chercher du travail on peut aussi faire du porte à porte dans les fermes, ce que nous sommes en train de faire pour trouver un autre travail car la saison des mangues est terminée. Donc pour ça on regarde où se situent les fermes sur une carte on s'y rend en voiture et on rentre directement dans les fermes et demandant le boss, là ils nous disent si ils ont du travail ou pas et on continu jusqu'à trouver quelque chose. Notre ancienne patronne nous a également donné une petite liste de fermes qui pourraient être intéressées.
Je vis dans une share house (une maison en collocation) où nous sommes 6 français. Ici pas besoin de contrat de location ni rien. On dit à la proprio " il y a un nouveau colloc " et c'est bon il y a juste à virer le loyer chaque semaine sur son compte et c'est réglé. J'ai également obtenu le logement par mes amis, qui eux l'ont obtenu en parlant avec un français au travail. Ça se passe très bien avec tout le monde : chacun à une étagère dans la cuisine et le frigo, chacun se fait ses propres repas et le weekend nous essayons de nous faire à manger en commun pour passer un moment ensemble. Les parties de cartes sont fréquentes (ici c'est la saison des pluies donc on reste à l'intérieur quand il pleut trop), nous organisons des petites fêtes le weekend avec toutes les connaissances des uns et des autres de toutes nationalités confondues, c'est vraiment sympas. Je fais découvrir le mojito aux australiens par la même occasion
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8. Qu'as tu retenu de positif de ce premier mois d'expatriation ?Les points positifs forcement l'argent (1200$ par semaine), les rencontres avec des français, hollandais, chinois et australiens. La patronne nous offre des biscuits tous les jours pour le goûter, c'est une femme extraordinaire, très gentille et patiente ( je ne parle pas très bien anglais, donc pour la compréhension c'est parfois difficile). Je suis ravie d'avoir commencé par cette expérience qui est certes dure mais pleine d'humanité.
9. Des poins négatifs ?
Les points négatifs : travailler 7 jours sur 7, 10h par jour sans day off c'est très dur. Avoir mal partout à force de porter du poids et faire les mêmes geste répétitifs tous les jours, ce lever à 4h55 du matin, la chaleur 35 degrès sous un hangard en taule et passer les fêtes de fin d'année au travail enfin voilà. Voir les collègues partir au compte goutte car certains ne tiennent pas le coup, d'autres sont allergiques aux mangues et développe le mango rash. En tout cas pour moi ça va je tiens le coup et pas d'allergie pour l'instant donc tout va bien. Mais je conseille un peu de préparation physique avant.
Cela ne fait que un mois que je vis ici, mais j'ai déjà retenu le respect des gens pour tout (ici on trouve des barbecues électriques publics que tout le monde utilisent et nettoient, gardent propre pour le prochain, c'est pas en France qu'on peut faire ça) leurs convivialité, des paysages magnifiques et du travail bien payé.
Enfin mes conseils sont: partez de France ! C'est une super expérience où ont peux faire de super rencontres, gagner beaucoup d'argent si on veux, voyager et voir des paysages fantastiques.
Pour trouver du travail et un logement il faut juste parler à toutes les personnes que l'on rencontre en même temps on se fait des contacts un peu partout dans le monde ça c'est cool. Il y a aussi les groupes Facebook qui peuvent être d'une grande aide " Les français à Cairns " " Les trentenaires en Australie " et pleins d'autres. Ensuite pour trouver des fermes où travailler il faut rouler et s'arrêter dans toutes les fermes et demander aux fermiers ou parler dans un bar ou dans la rue et demander tout le monde vous renseignera du mieux qu'il peut. Les gens s'entraident beaucoup ici, même entre français ça change.
Je ne suis là que depuis 1 mois donc comme lieux incontournables, je n'ai vu que le lagoon à Cairns ( un piscine magnifique face à la mer et gratuite), Emerald creek une cascade à Mareeba et Davies creek.
Voilà j'espère que ça aidera certaines personnes à passer le cap. Pour ma part j'ai tout lâché un mois avant de partir. Je n'avait même pas de passeport, comme quoi quand on veut on peut 🙂
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