Au naturel

Au naturel

Cela faisait très longtemps que j’avais envie de partager avec vous quelques réflexions personnelles sur l’écologie. Attention, pas de prosélytisme ici, mais juste le souhait de faire quelques petits gestes, à mon échelle, pour la planète.

Voici donc mes petites actions du quotidien, pour améliorer ma santé, et protéger un peu plus l’environnement ! Tout ne se fait pas en un instant, mais on progresse…

  • nous avons mis des réducteurs d’eau sur tous les robinets : invisibles, pas si chers, ils réduisent le débit sans pour autant que vous ayez l’impression d’avoir moins d’eau
  • nous avons participé au défi familles à énergie positive : malheureusement, nous n’avons pas pu mener l’opération à son terme, car nous avons eu un gros souci avec notre installation de chauffage, mais nous avons néanmoins pioché dans ces rencontres un certain nombre de bonnes idées
  • nous utilisons des piles rechargeables
  • nous achetons des légumes de saison auprès d’un producteur local
  • je bataille pour que les appareils chargés ou inutilisés soient débranchés
  • je peste également contre toutes les lumières restées allumées…
  • nous pratiquons le tri sélectif : cartonnettes et emballages plastiques vont dans un sac poubelle différencié, tandis que papiers et contenants en verre sont stockés et déposés régulièrement dans les containers appropriés.
  • je privilégie les abonnements numériques (bulletin municipal, relevés de mutuelles, relevés de banque…) pour éviter des piles de papier… qui finissent à la poubelle
  • nous avons installé des panneaux électriques : même si des doutes subsistent sur le recyclage des panneaux, nous espérons contribuer à fournir une énergie plus propre au final…
  • les vêtements usagés ou trop petits sont soit vendus, soit donnés pour être réutilisés ou recyclés
  • nous buvons l’eau du robinet

Au jardin :

  • j’utilise le moins possible de produits phytosanitaires au jardin : chez moi, c’est désherbage manuel, ou au pire à l’eau bouillante (réutilisation de l’eau de cuisson des légumes par exemple !) pour les parties gravillonnées ou bitumées ; en plus ça fait de l’exercice !
  • dès notre emménagement nous avons installé un récupérateur d’eau pour arroser en extérieur (mais aussi bien utile pour les plantes de la maison qui n’aiment que l’eau de pluie).
  • ayant un tout petit carré de pelouse, nous avons opté pour une tondeuse mécanique : à réserver aux petits jardins, il faut pousser un peu mais ça fait les muscles !
  • j’ai choisi des plantes qui demandent peu d’eau, bien adaptées au climat de ma région
  • les résidus de taille sont systématiquement emmenés à la déchetterie (qui d’ailleurs nous a rendu du compost en retour, chouette initiative )
  • nous avons installé des carrés potagers au jardin, les enfants adorent (ça les change des écrans), ils sont loin de nous nourrir mais nous récoltons radis, tomates cerises, framboises ou fraises avec plaisir.

Dans la salle de bain :

  • on minute le temps de douche : si les adultes arrivent à se raisonner, mes enfants, une fois sous l’eau, auraient bien envie d’y rester plus que nécessaire, alors minuteur obligatoire ! Nous avons acheté un sablier avec ventouse, à fixer au mur, malheureusement il ne tient pas, donc il reste au sol, mais il marche quand même !
  • j’utilise des cotons réutilisables

Lassée d’utiliser quotidiennement des cotons jetables pour nettoyer mon visage, avec l’impression de produire des tonnes de déchets, je me suis penchée sur la question des lingettes lavables. Après recherches, mon choix s’est porté sur les produits de Tendances d’Emma, et les kits Eco belle, des carrés démaquillants lavables en coton bio, fibre de bambou ou d’eucalyptus.

Après plus de 2 ans d’utilisation, le constat est plus que positif. Les cotons restent très doux au toucher, s’adaptent à tous les produits utilisés (eau démaquillante, crème), ont une très bonne tenue au lavage machine et ne semblent pas s’user après plusieurs mois d’utilisation.

J’ai testé deux matières, le coton et l’eucalyptus. J’ai beaucoup aimé les deux, avec cependant une petite préférence pour le coton, moins doux mais plus absorbant, j’explique cette préférence par le fait que je les utilise essentiellement avec une eau démaquillante, beaucoup plus liquide qu’une crème donc.

Comme ils sont assez grands, j’en utilise un par jour (un bout le matin, l’autre bout le soir). J’en ai une quinzaine et ça me suffit au quotidien (avec des enfants on fait des lessives très souvent !).

Tendances d’Emma propose également des produits pour l’hygiène intime, la propreté de la maison ou pour les mamans et leurs bébés. Si les cotons démaquillants font désormais partie du quotidien (j’en ai même fait des cadeaux de Noël, et convaincu des proches), je n’ai pas encore franchi le pas pour d’autres produits, mais j’y songe…

  • j’ai testé le gel douche au savon d’Alep

Alertée par la composition des gels douche du commerce, j’ai souhaité utiliser un produit plus naturel. Mon choix s’est porté sur le savon d’Alep, que j’achète en pain de 200 grammes (vous en trouverez en jardineries ou en magasins bio par exemple).

Pour le transformer en gel douche, il suffit de râper le savon, de mettre à bouillir 1 litre d’eau, de verser les copeaux doucement dans l’eau (laissée à toute petite ébullition), de mélanger (pendant un bon moment…) jusqu’à dissolution complète.

Quand le liquide est moins chaud, versez-le dans votre contenant, et attendez 24 heures avant de l’utiliser.

Ne vous inquiétez pas si le mélange obtenu est très liquide, après quelques jours normalement il se solidifie un peu et prend plus la consistance d’un gel. Si ce n’est pas le cas vous pouvez le refaire chauffer (idem si jamais votre fond de bouteille durcit trop avec le temps).

les moins :

– l »odeur de marais » dixit mon fils ; certains savons ont effectivement une odeur particulière, à laquelle on s’habitue je trouve, et qui ne reste pas sur la peau ; mais selon les marques, cette odeur peut être beaucoup plus agréable.
– la composition (pourcentage d’huile d’olive et d’huile de laurier), le prix et l’odeur sont très variables selon les marques.
– testé en shampoing, les cheveux sont très emmêlés au séchage (ce qui ne gêne cependant, et bizarrement pas, au coiffage) ; au bout d’un mois d’utilisation, j’ai eu le cuir chevelu irrité, mais c’est peut-être dû à ma peau déjà très sèche ; j’ai alors arrêté, testé autre chose puis j’y suis revenue et depuis, plus de problème… Il fallait peut-être simplement un temps de sevrage…
– pour les peaux ultra sèches ou atopiques, le gel douche au savon d’Alep n’hydrate pas assez.

les plus :

– mousse bien.
– moins de démangeaisons après la douche pour les peaux réactives.
– en shampoing, il donne plus de volume et plus de souplesse aux cheveux.

Au bout d’un certain nombre d’essais, j’ai trouvé le savon d’Alep qui me convenait, chez La Vie claire, une chaîne de magasins bio. Au prix de 3,87€ les 200 grammes (soit plus d’un litre et demi de liquide au final), avec une odeur très agréable, il me va bien.

  • j’ai testé le Rhassoul en shampoing

N’étant pas prête à passer à la tendance no poo, et n’ayant pas envie non plus de jouer les apprenties sorcières avec les nombreuses recettes trouvées sur le net, j’ai voulu néanmoins essayer un produit plus naturel. Après des recherches sur le net, j’ai choisi le Rhassoul, une argile naturelle du Maroc, réduite en poudre.

Les plus :

– lave comme un shampoing ordinaire.

les moins :

– ne mousse pas.
– il faut beaucoup beaucoup d’eau pour rincer complètement la poudre, sinon les cheveux restent comme un peu poussiéreux et lourds.
– faire venir une matière de si loin ne me convient pas, je n’en sais pas assez sur les conditions d’extraction, et je me dis que le transport a un impact sur l’environnement aussi…

Au travail :

  • je n’utilise pas de gobelets en plastique mais un mug en céramique pour ma tisane.
  • avec les collègues, nous nous sommes cotisées pour acheter une bouilloire en métal, mieux que de faire chauffer et réchauffer du plastique…
  • cette bouilloire, nous la nettoyons au vinaigre blanc : 1/3 de vinaigre et 2/3 d’eau, faites chauffer la bouilloire, rincer abondamment, le dépôt de calcaire partira tout seul !
  • je refuse les couverts jetables quand j’achète mon déjeuner en boulangerie.
  • j’utilise mon tote bag en coton favori (celui du Voyage à Nantes !) pour faire mes courses le midi.
  • je ne prends pas le bus mais je marche entre la gare et mon lieu de travail, même quand il pleut.

Je me dis que toutes ces petites actions, mises bout à bout, ne peuvent qu’aller dans le bon sens.

J’aimerais bien sûr aller plus loin, utiliser un composteur (malheureusement pas assez de place dans le jardin!) ou un lombricomposteur, trouver un déodorant sans substance nocive, faire mes yaourts moi-même pour limiter l’achat de contenants individuels en plastique notamment, adopter des poules pour réduire les déchets et avoir de bons oeufs (pas la place encore !). Je voudrais aussi utiliser des produits alternatifs pour lutter contre les petites bêtes (pucerons, limaces…) envahissantes, il faut que je me penche sérieusement sur la question ! Je souhaiterais utiliser moins ma voiture (voeu pieux ? Là, c’est la flemme qui me gagne…). Les cotons tiges en plastique coton me chagrinent aussi, j’aimerais trouver une alternative.

Concernant le shampoing je n’ai pas encore trouvé LA solution, même si le gel au savon d’Alep me convient pour l’instant. Et je me pose une question : qu’utilisaient nos grands-mères, dans nos régions, avant de trouver tous ces produits manufacturés ? C’est peut-être ça la solution, revenir au bon sens en utilisant ce que la nature nous a fournis… Si quelqu’un a la réponse, je suis preneuse !

En tous les cas, il reste des choses à faire ! Et vous, quelques gestes aussi pour la planète ? Je suis curieuse de vous lire.

Ce billet participe au défi Green Blogs. Pour voir tous les blogs participants c’est par .

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