88 jours de ferme – épisode 1 : Le porte à porte dans le South Australia

3 minutes

Si nous voulons rester en Australie une année supplémentaire, il nous faudra travailler 88 jours dans une ferme, une mine ou une entreprise de construction. Ce qui nous parait le plus facile, c’est la ferme. Mais encore faut-il la trouver. Notre première idée pour tenter une expérience plus agréable et authentique : le porte à porte… En avant pour une nouvelle aventure !


Nous sommes arrivés à Adélaïde il y a 3 jours. Grâce à Greg l’autostoppeur, nous avons fait la connaissance de Caz et Ross. Ce sont deux musiciens qui habitent la banlieue (suburb) d’Adélaïde. Ils nous hébergent gracieusement et nous donnent plein d’idées pour nous aider dans la recherche de notre futur boulot.
À une distance raisonnable, les agrumes (citrus) ont l’air d’être les récoltes qui dureront le plus longtemps dans les prochaines semaines. D’après nos hôtes, informations confirmées par internet, Renmark, Loxton et Berri sont les villes idéales. En plus, elles ne se situent qu’à 300 kilomètres au nord-ouest d’Adélaïde.
Donc, notre décision est prise, nous reprenons la route !

Info pour les backpackers à la recherche de travail à la ferme :

Les conditions pour obtenir le second visa, c’est ici.
— Le Harvest guid, le guide officiel pour trouver les récoltes en fonction des villes et des états, c’est ici.
— Le site officiel des offres d’emploi, c’est ici.

En route pour trouver notre travail à la ferme : on tente le porte à porte !

On commence à rouler sur la freeway, mais on en sort rapidement…
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Notre idée est toujours d’essayer d’éviter les endroits où on ne rencontrera que des backpackers. Et où, par la même occasion, la concurrence risque d’être plus rude.

Quitte à chercher du travail, autant taper à toutes les portes et s’arrêter dans les fermes qu’on croise.

Première tentative de porte à porte, la fermière nous renvoie gentiment vers l’usine de champignon un peu plus loin.
Seconde tentative de porte à porte, ils nous renvoient aussi vers la même usine de champignons.
On finit donc logiquement à l’usine de champignons…

Là-bas, on dépose un CV, mais l’entreprise est énorme et l’expérience nous a appris que quand on ne voit pas directement le manager, les chances sont divisées par 10.

Enfin 10, je ne sais pas, mais personne ne nous a rappelés !
Le porte à porte, 3e tentative : on tombe sur un vieil homme à la retraite. Il faut se rendre à l’évidence…
Faire du porte à porte, ça va nous prendre un temps énorme (qu’on n’a pas). Ça demande aussi d’avoir imprimé beaucoup de CV au préalable !
On abandonne notre idée et on remonte donc sur la freeway.

Quelques kilomètres plus loin, à Murray Bridge, On sort pour prendre les routes secondaires qui nous mèneront jusqu’à notre destination : Renmark.
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On s’arrête assez rapidement pour passer la nuit. Encore et toujours un endroit trouvé sur wikicamp, avec une vue magnifique sur la rivière Murray !

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Le lendemain, on se réveille au chant des oiseaux et on reprend vite la route. Elle parait plus longue que la veille. Les paysages sont plus secs qu’aux alentours d’Adélaïde, parsemés d’eucalyptus et avec tous les 50-80 kilomètres, un village pour changer un peu la vue. 😀

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L’arrivée au pays des agrumes : le porte à porte, nouvelle édition

Plus on s’approche de notre destination, plus on voit d’arbres à citron et à oranges.

Nous faisons halte dans une première usine pour déposer notre candidature. Tout a l’air organisé pour les saisonniers. Le terrain de camping est indiqué, c’est plutôt bon signe.
La fiche à remplir au secrétariat est moins bon signe. Sans expérience et en ne rencontrant que la secrétaire, qui nous donne un formulaire sans même lever les yeux, on ne pense pas vraiment être rappelé… Mais qui ne tente rien n’a rien ! 😉

Juste après la ville de Loxton, nous voyons une pancarte de vente de citrus, en bordure de route, avec un numéro de téléphone. Le préfixe indique un portable, on risque donc de tomber sur quelqu’un de plus impliqué que les précédentes secrétaires. Parler anglais au téléphone est toujours délicat pour nous, mais ça vaut le coup d’essayer !

C’est effectivement le numéro de téléphone du propriétaire de l’exploitation. Il nous dit que la saison n’a pas encore vraiment commencé. Les citrons ne seront prêts à cueillir que dans quelques jours. Il aura probablement du travail pour nous à ce moment-là.
Les citrons sont payés 32 $/bin.
Il nous propose également le camping sur la ferme pour 60 $/personne/semaine.

On ne sait pas trop combien de « bin » on peut ramasser en une journée, mais c’est quand même une nouvelle motivante !

Ça nous aide à prendre notre mal en patience, mais on ne s’arrête pas là pour autant…
Le proverbe dit de ne jamais mettre tous ces œufs dans le même panier, alors on va continuer notre route vers Renmark !
Peut être que là-bas, les citrons sont déjà prêts à être ramassé…

Avec tout ça, on est tellement occupé à chercher des fermes et du travail, qu’on a pas même pas encore pris une photo d’un citronnier. Peut-être dans le prochain article…

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Si tu as des questions, les commentaires sont faits pour ça. 😉