Success story : l’histoire de Uber aux Etats-Unis

Publié le 07 septembre 2016 par Sarah Papas

Pour vous donner des exemples de rêves américains, j’ai décidé de créer la série success story aux Etats-Unis. Une fois tous les 2 mois environs, j’écrirai un article sur un ou deux personnages qui sont partis de rien, et qui ont pu y faire fortune. Ces personnages peuvent être de nationalité américaine, mais aussi française, canadienne, belge, etc…

Aujourd’hui, je vous parle de l’histoire d’Uber, et de la biographie de ses 2 cofondateurs Américain et Canadien.

Savez-vous ce qu’est Uber ?

C’est une application mobile qui vous permet de commander un chauffeur privé d’un point A à un point B.

Selon moi, c’est le système révolutionnaire des taxis à héler. Quand on y goûte, on y prend goût. On l’a beaucoup utilisé à San Francisco pendant nos vacances.

Uber a été fondé en Californie par Travis Kalanick et Garrett Camp en 2009. Et l’idée leur ait venu lors d’un séjour à Paris, quand ils ont eu toutes les peines du monde à trouver un taxi pour se déplacer entre Saint Denis et Paris intramuros…

Certaines erreurs ont été commises, comme pour toute entreprise. Mais dans l’ensemble, la croissance de cette société a été fulgurante. Un peu trop même, car elle a affiché des pertes récemment…

Mais revenons sur ce système ingénieux.

Tout le monde y trouve son compte

Pour les utilisateurs

Les fois où j’ai pris le taxi à New York, le chauffeur m’a demandé si je pouvais le guider. Malheureusement, si je prends un taxi, c’est que je ne sais pas où c’est moi-même. Ce qui n’arrive pas avec Uber puisque la route est indiquée pour le chauffeur, ainsi que pour le passager.

Pratique aussi pour contrôler si le chauffeur ne prend pas un petit détour pour facturer plus, comme se le permettent certains (expérience vécue à Paris, et je vous assure que ce n’était pas pour éviter les bouchons).

Aussi, dans la série « mauvaise expérience avec un taxi à Paris », mon chauffeur s’est battu au milieu de l’avenue, avec un passant qu’il a failli écraser quelques secondes plus tôt. Ok, ça m’est arrivé qu’une fois, et ok, je ne dis pas que ça peut ne pas arriver en Uber.

Ceci dit, même si j’ai été plusieurs fois déçue de certains taxis à héler dans la rue, j’en ai toujours été très satisfaite quand il s’agissait de me rendre à l’aéroport pour mes divers déplacements professionnels.

La plateforme que j’utilisais était très pratique pour faire mes réservations la veille, et mon taxi était toujours à l’heure, avec le sourire.  Dans ce cas, je préférais le taxi au Uber, bien plus pratique pour moi.

Cependant, même si Mr Travis Kakanick, le fondateur d’Uber, est vivement critiqué dans la presse, il a quand même eu les couilles (pardonnez-moi l’expression) de lancer une application sacrément bien pratique pour choper un chauffeur sur le pouce !

Pour les chauffeurs

Des milliers d’emplois ont été crées grâce à Uber, déclenchant la colère des taxis.

Parce que pour être un conducteur Uber, il n’y a pas forcément besoin d’avoir une licence comme pour les taxis. C’est un service comme Airbnb, de particuliers à particuliers. Bon ok, quand on connait le prix d’une licence de taxi, je peux comprendre que ça fasse grincer des dents !

Lors d’un voyage en Uber, le chauffeur nous avait avoué qu’il avait quitté son poste de prof de math à l’université pour conduire un Uber, car il était beaucoup mieux payé ainsi. Incroyable !

Cependant, j’ai entendu qu’en général, les chauffeurs de Uber ne sont pas contents. Après, je ne sais pas exactement pourquoi. N’hésitez pas à commenter l’article si vous en savez plus ou si vous n’êtes pas d’accord.

Comment ça marche ?

L’application UBER est à télécharger gratuitement sur votre smartphone. Ensuite, vous devez créer votre compte, et tant qu’à faire, insérez ce code promo sarahp3402ue pour obtenir 20$ en cadeau (c’est du parrainage).

Vous devrez ensuite scanner votre carte bancaire. Rien ne vous sera débité si vous ne commandez pas de Uber. Aussi, vous devrez accepter que l’application puisse vous localiser, c’est le principe.

Une fois votre compte prêt, vous pourrez commander un Uber quand bon vous semble, depuis la carte de l’application (vous verrez tous les Uber actifs autour de vous).

Profils de Travis Kalanick, un des cofondateurs de Uber

Avant de trouver le succès avec Uber, Travis Kalanick, un entrepreneur américain (originaire de Los Angeles, et étudiant à l’UCLA), a essuyé 2 échecs colossaux avec 2 précédentes startups : Scour et RedSwoosh, 2 sociétés de peer-to-peer file sharing (système de partage de fichiers pair à pair comme eMule, BitTorrent, Napster).

Après plusieurs poursuites judiciaires par les ayant-droit américains de l’audio visuel (la MPAA et RIAA) lui réclamant 250 milliards de dollars, Scour a mis la clé sous la porte. Travis Kalanick était au bord du gouffre.

Kalanick est alors reparti avec RedSwoosh en 2001. Au bout de 6 ans, il peine à pouvoir payer les charges de ses employés, la société se fait alors racheté par Akamai Technologies pour 23 millions de dollars.

Il a été très difficile pour lui de faire un nouvel effort pour développer l’application Uber Cab, devenu la célèbre application Uber. C’est grâce à son ami Garrett Camp, un entrepreneur canadien, avec lequel il a eu cette ingénieuse idée, qui a su le remettre dans les rails (le deuxième cofondateur de Uber).

En 2010, Uber réussi une levée de fonds de 1,25 million de dollars via notamment le célèbre créateur de Napster  Shawn Fanning (également investisseur de Facebook à ses débuts).

Il est décrit par ses proches comme étant téméraire et parfois arrogant, ce qui a été la clé du succès d’Uber.

Aujourd’hui, Uber a permis plus de 30 millions de trajets depuis 2011 à NY, ce qui représente 82 000 trajets par jour.

Voici donc un bel exemple de rêve américain. En partant de rien, ces 2 individus ont réussi à développer une application ingénieuse connue dans le monde entier, de part leur travail, leur courage, et leur détermination.

Parce que oui, il en a fallut du courage et de la détermination pour repartir dans un nouveau projet après avoir essuyé 2 lourdes pertes !

L’espoir est un symbole clef aux USA. On vous donne une chance… Souvent, cela ça s’accompagne d’échecs. Mais ici, l’échec est seulement une étape pour accéder au succès.

En conclusion, la réussite ne vient pas tout cru dans le bec. Les mots d’ordre pour tous ceux qui souhaitent réussir sont courage et détermination. J’essaie d’en prendre de la graine, et ce n’est pas facile tous les jours, croyez-moi. L’espoir et le soutien de Maxime et des amis sont les 2 facteurs qui me sauvent de mes moments de bad trip.

La prochaine fois, je prendrais l’histoire d’un Français qui a réussi aux USA. Vous ne le savez peut-être pas, mais il y en a ! Venus aux USA pour accomplir leur rêve américain, certains ont réussi.

La suite au prochain numéro. En attendant, que pensez-vous de l’état d’esprit américain « on te donne ta chance » ?