Une Québécoise en Normandie… #EnFranceAussi

La Normandie est une région que je ne me lasse jamais de découvrir, un lieu où je me sens chez moi comme nulle part ailleurs en France. En ce lieu, on ne se moque jamais de mon accent québécois, on ne me fait pas répéter trois fois ma commande au restaurant; au contraire, j’y ressens beaucoup de respect et de complicité dès que j’ouvre la bouche. En Normandie, je me sens un peu comme si je n’avais pas quitté le Québec.

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Des plages chargées de souvenirs

Bien sûr, cette impression d’être chez moi s’explique par l’histoire commune du Québec et de la Normandie. Aller en Normandie, c’est revenir vers les terres de mes ancêtres, mais aussi revisiter des lieux historiques de la Seconde Guerre mondiale. Ici, impossible de marcher sur Omaha Beach ou Juno Beach sans penser au Débarquement et aux nombreux hommes qui y ont perdu la vie à l’été 1944. La région abrite d’ailleurs plusieurs lieux de mémoire, monuments et musées qui sont liés au Débarquement et à la Bataille de Normandie.

Au-delà de la dimension historique, les plages normandes évoquent, à certains égards, leurs cousines du Québec. Les pieds dans le sable, impossible de ne pas réaliser que cette destination n’a rien à voir avec la Côte d’Azur. Il faut composer avec le climat (mais sans la foule), comme à la maison!

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Des airs de Vieux-Québec

En parcourant les villes de Normandie, mon sentiment de déjà-vu s’amplifie. Les maisons de pierre me rappellent celles de certaines rues du Vieux-Québec, d’allure à la fois sobre et raffinée. Bien que plusieurs lieux méritent que l’on s’y attarde, j’ai un véritable coup de cœur pour Honfleur. Lors de mes promenades le long du Vieux Bassin et dans les ruelles pavées du quartier Sainte-Catherine, je me sens dans mon élément. Pas étonnant de retrouver certaines similitudes architecturales avec le Québec, puisque c’est du port de cette ville que les marins honfleurais et dieppois se sont embarqués pour explorer les côtes de l’Amérique du Nord dès le début du XVIe siècle!  Parmi eux, Samuel de Champlain a laissé son empreinte un peu partout dans la ville. On retrouve une plaque souvenir de ses départs à l’extrémité du Vieux Bassin, ainsi qu’une statue à son honneur dans le jardin des personnalités.

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Un rocher percé

À l’instar de la Gaspésie, la Normandie a, elle aussi, son rocher percé, saisissant spectacle de la nature à Étretat. Au cœur de cet ancien village de pêcheurs, l’érosion marine a formé une arche naturelle et une aiguille haute de 70 mètres (la porte d’Aval), que Guy de Maupassant comparait à un éléphant plongeant sa trompe dans l’eau. Devant un tel décor, on comprend aisément pourquoi ce lieu a inspiré tant de peintres et d’écrivains…

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Vous n’êtes pas convaincus? Alors il faut partir découvrir la Normandie… ou le Québec!

Un petit concours?

Cet article s’inscrit dans le rendez-vous mensuel #EnFranceAussi organisé par Sylvie du blogue « Le coin des voyageurs ». Choisi par Camille du blogue « Stendhal Syndrome », ce rendez-vous était intitulé « Éclats d’ailleurs »… Il était donc difficile pour moi de ne pas parler des similitudes entre la France et mon propre pays, le Québec.

Dans le cadre de ce rendez-vous, vous pouvez tenter votre chance pour gagner le guide Poitou-Charentes avec notre partenaire Les éditions Gallimard. Vous retrouverez toutes les infos sur la page Facebook #EnFranceaussi.

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