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2ème journée de notre premier road trip australien sur la Great Ocean Road.
On commence vraiment à voir les changements de paysage. Hier, c’était des côtes abruptes et des marécages, aujourd’hui, ça sera plutôt plage et forêt… Tu vas voir, la Great Ocean Road est vraiment surprenante !
Pour revenir sur la première journée, c’est ici.
Notre première nuit sur la route s’est passée au mieux. Nos nouvelles installations dans le van sont vraiment pratiques, cela rend le café du matin facile et en face de la mer, c’est toujours un plaisir !
Humeur du jour
Les sentiments un peu moroses de la veille sont complètement envolés malgré les nuages menaçants.
Peu de temps après notre réveil, un homme est arrivé pour faire voler son drone.
(C’est sûr, j’en commanderais un avant de quitter l’Australie… S’envoler pour faire des photos, c’est un monde de possibilité en plus que j’aime trop !)
Ce gentil monsieur nous a demandé si nous étions des hippies… Je n’ai pas su quoi lui répondre… C’est quoi un hippie ? 😀
S’il suffit de dormir dans un van pour être hippie, alors oui, mais je pense que je me sens plus voyageur que hippie…
Les hippies refusaient le système, l’aventure qu’on vit est peut-être un peu inhabituelle, mais on vit toujours en plein dedans…
On vit juste un peu à l’étroit dans une maison mobile ! (Ce qui permet de faire quelques grosses économies.)
Est-ce que pour autant on rentre dans la case hippie ? J’ai assez de mal avec ce genre de classification rigide, mais après tout, on fait tous des catégories et on met tous les gens dedans…
Et malgré tout, cette remarque éveille en moi des réflexions intéressantes…
Sommes-nous hippies, sommes-nous voyageurs, sommes-nous vagabonds ?
Qu’est-ce que tu en penses toi ? Je lance un petit sondage en commentaire… Je sais que vous êtes plusieurs à nous suivre régulièrement (merci les statistiques google) alors ceux-là (et les autres) allez-y lâchez-vous… Comment est-ce que tu nous qualifies, nous et notre aventure ? (Dans quelles cases nous ranges-tu ? :-D)
Mais, assez d’élucubrations, je sais que ce que tu veux, c’est la suite de notre épopée alors, allons-y… Quelques photos de notre spot et on continue la route !
une nuit au calme et un matin toujours nuageux… 
Welcome Great Ocean Road – étape 5 : Apollo Bay
Nous sommes donc arrivés à Apollo Bay assez tôt le matin.
Heureusement que nous avons fait la route de jour, car elle commence déjà à changer.
Hier, nous avions l’impression de nous promener dans une montagne en bord de mer. Des flancs rocheux couverts d’une forêt verte et dense ainsi que des marécages qui arrivent directement dans la mer.
Ce genre de paysages sauvages et inaccessibles où il semble y avoir une vie entière qui se cache.
Aujourd’hui, les rochers s’adoucissent et deviennent des collines. À Apollo Bay, on a même l’impression de voir des clairières derrière le village. Cette impression de douceur des paysages est probablement amplifiée par le brouillard et le temps qui alternent nuages en coton gris et soleil qui réchauffe.
On nous avait prévenus que la route changeait rapidement, mais on ne pensait pas voir de tels changements en seulement 50 kilomètres…
Apollo Bay nous parait encore endormi quand nous y arrivons. Nous commençons par aller voir les bateaux dans la rade artificielle du port, prenons le café dans le camion (il n’y a pas de petite économie 😉 ) et nous nous dirigeons vers la plage pour profiter des superbes vagues d’automne. De là, nous voyons mieux l’arrière-pays. C’est amusant de voir comme Apollo Bay semble le seul endroit plat au milieu des collines, comme une empreinte de pied au milieu de la forêt et des rochers.
La rade d’Apollo Bay 
Ca c’est du casier de taille… Les pêcheurs d’Omonville-la-Rogue n’ont qu’à bien se tenir :-D 
Un nombre impressionnant de loueurs de planches de surf ainsi que les installations de la plage laisse penser que le village semble dédié à la pratique des sports nautiques. Les magnifiques rouleaux dans la mer et le vent qui souffle doucement dans les oreilles ne font que le confirmer… Nous aimerions surfer, une fois de plus, mais le budget nous limite et nous avons de la route à faire. D’autant plus que d’après la carte, on va repartir dans les terres et dans la forêt. Quelle sorte de paysage peut encore bien se cacher derrière ces collines ?
Welcome Great Ocean Road – Étape 6 : Cape Otway
Dernière la colline, nous rentrons rapidement dans une forêt d’énormes eucalyptus. Ce ne sont pas encore les fameux eucalyptus géants australiens, mais ce n’est déjà pas trop mal… S’il en existe des plus grands, ils doivent vraiment être impressionnants !
Après quelques kilomètres, nous bifurquons vers la gauche, pour rejoindre la mer et le phare de Cape Otway. Nous sommes toujours dans la forêt d’eucalyptus jusqu’à ce qu’en quelques mètres, elle disparaisse pour laisser place à une forêt toute blanche. Une sorte de forêt fantôme ! Nous n’avons trouvé aucune explication sur la raison de ce blanchissement. Peut-être que les girafes ont simplement mangé toutes les feuilles…
Nous revenons, ensuite, rapidement, à un paysage plus « marin » : un sol sablonneux et des dunes avec des buissons plus au moins vert.
Avant d’arriver au phare. Ce serait le plus vieux de toute l’Australie et la quantité impressionnante de naufrages dans le coin explique cette ancienneté.
Malgré cela, les 20 $/personnes demandés pour la visite nous décourage et nous choisissons d’aller marcher dans les rochers le long de la plage. 😉
Il y a une sorte de chemin de Grande Randonnée qui longe la côte depuis Apollo Bay jusqu’aux 12 apôtres la Great Ocean Walk, nous profiterons de ces sentiers pour quelques heures.
La promenade proposée (annoncée 4 heures aller-retour, mais plutôt 3 heures en réalité) nous emmène doucement à travers les dunes jusqu’au Rainbow falls, une chute d’eau en bord de mer. La promenade à travers les dunes est agréable, la cascade n’est pas très abondante, mais s’étale sur plusieurs mètres le long du mur (nous sommes à la fin de l’été ; il y a, peut-être, plus d’eau à la fin de l’hiver). Cela, en plus du mélange d’eau salée et d’eau claire, apporte une végétation riche, colorée et très jolie à observer.
En prévision de la nuit, nous rejoindrons ensuite un free camp non loin de là. Nous irons ensuite finir l’après-midi au bord de la plage (la vraie).
En descendant sur la plage, on comprend mieux la quantité de naufrages. Le sable qui a l’air « propre » de loin, dévoile, quand la marée se retire, une quantité impressionnante de rochers qui devait facilement fracasser la coque des navires.
Pour nous, le spectacle des vagues qui se brisent dans les récifs est un véritable spectacle. C’est aussi une des premières occasions que nous avons de profiter d’une plage énorme et complètement déserte.
L’endroit est calme, le paysage magnifique, la nuit s’annonce bonne dans ce petit paradis…
Aujourd’hui, nous avons fait cette route-là :
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