Le Forez sous la pluie

Publié le 17 mai 2016 par Ailleurstoujours @TjsEtreAilleurs
En début d'année, j'ai gagné une nuitée en chambre d'hôtes par le biais d'un concours Instagram organisé par IgersStEtienne et l'office de tourisme Loire Forez. Dans mon plan parfait, je souhaitais en profiter au printemps, pour allier balade nature et visites culturelles. C'était sans compter le retour de l'hiver pile le week-end que j'avais choisi : froid, pluie, même de la neige... Drôle de temps pour un début de mois de mai ! Qu'à cela ne tienne : il y a l'embarras du choix pour faire de belles découvertes tout en restant à l'abri.
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MONTBRISON

L'histoire de Montbrison est étroitement liée à celle des comtes de Forez, qui en font leur capitale au XIIe siècle lorsque le Forez devient un territoire indépendant, après des décennies de conflits avec le comté de Lyon. Pendant les siècles suivants, la ville va connaître une période de prospérité et de faste, qui durera jusqu'à la Révolution industrielle et l'essor de Saint-Étienne. Que ce soit de l'âge d'or jusqu'au XIVe siècle, sous la Maison d'Albion, les descendants de Guy II à l'origine de la scission d'avec l'archevêque de Lyon, ou ensuite quand le comté passe aux mains des Bourbon puis du Royaume de France, les traces de ce riche passé se retrouvent partout dans la vieille ville.

La collégiale Notre-Dame-d'Espérance

Parmi les bâtiments remarquables hérités de la famille d'Albion se trouve la collégiale Notre-Dame-d'Espérance, fondée en 1223 par Guy IV et dont les travaux durèrent près de deux siècles et demi. Autant témoignage de piété que symbole du pouvoir de la dynastie de Guy II, l'église est d'architecture gothique, un style encore assez nouveau à l'époque. Malgré la durée du chantier, on observe une belle harmonie dans les lignes de l'édifice.L'élégant portail avec ses niches vides : faute de moyen, les statues prévues ne furent jamais sculptées.   Malheureusement, l'intérieur a subi de nombreux outrages, d'abord durant les guerres de Religion mais surtout avec la Révolution française. De fait, la majorité des éléments décoratifs et de mobilier date du XIXe siècle, quand une importante campagne de restauration est engagée : orgue, maître-autel, chaire, vitraux, etc. De période contemporaine à la construction de l'église subsistent néanmoins le tombeau de Guy IV et son gisant, la pierre d'honneur ainsi qu'une peinture datant du XIIIe siècle et découverte pendant les restaurations des années 1970.Au fond du chœur, la pierre d'honneur, posée le 23 novembre 1226 par le fils de Guy IV – ce dernier estimant son âme pas assez pure –, commémore le début des offices.   À gauche, une représentation de saint Georges terrassant le dragon, peinture du XIIIe siècle ; à droite, le baptistère, également du XIXe siècle.Retour au sommaire

La Diana

De l'autre côté de la collégiale se dresse la salle de la Diana. De construction plus tardive (fin XIIIe siècle, date attestée par la voûte d'ogive en tiers point typique de l'époque) par l'arrière-petit-fils de Guy IV, Jean Ier, elle servait peut-être à l'origine de salle d'assemblée et de fêtes. Mais sa particularité c'est son incroyable plafond peint de 1 728 blasons très exactement, divisé en 48 bandes à l'intérieur desquelles chaque écusson se répète 36 fois. En sus, une frise court tout le long de la salle, où l'on retrouve d'autres blasons accompagnés d'animaux fantastiques. Ces armoiries représentent toutes (à l'exception de celles du roi de France) des familles nobles féodales, alliées ou amies des comtes de Forez. Au cours des siècles, la Diana a connu de nombreuses fonctions (lieu de réunion de la noblesse forézienne ou d'intronisation des Chanoines de la collégiale, ponctuellement salle de spectacle) avant de subir de plein fouet la Révolution française. Sa transformation en grange à foin est peut-être ce qui a permis au décor de survivre à cette période agitée. Finalement, à la fin du XIXe siècle, une Société Historique est fondée et des travaux de restauration entrepris : c'est de cette époque que datent les façades néo-gothiques, les boiseries des bibliothèques ainsi que la cheminée, reconstitution de celle détruite.   La Diana7 rue Florimond Robertet42600 MontbrisonEntrée : 3 €, combinée avec le musée archéologiqueRetour au sommaire

Visite guidée : Montbrison de cour en cour

Pour cette balade, il vous faudra vous aventurer le nez dehors, et ainsi peut-être profiter d'une accalmie (ce qui fut mon cas par chance !). Durant les vacances, l'office de tourisme Loire Forez propose en effet de nombreuses visites guidées sur tout le territoire, dont deux à Montbrison. Elles permettent de retracer le passé médiéval de la ville (le vendredi) ou bien plutôt l'époque Renaissance (le samedi), celle que j'avais choisie. Intitulée "Montbrison de cour en cour" elle permet, comme son nom l'indique, de naviguer d'hôtel particulier en hôtel particulier en poussant la porte de ces demeures vieilles de plusieurs siècles.Au Moyen Âge et durant les siècles suivants, Montbrison était en effet traversé par le Grand Chemin de Forez, une importante route commerciale reliant le nord (Provins) et le sud (le Languedoc). Il était donc crucial pour les riches familles foréziennes d'étaler leur puissance en construisant des demeures rivalisant d'opulence et d'originalité le long de cet axe très fréquenté. De nos jours, on retrouve ainsi une grande concentration d'hôtels particuliers construits à plusieurs époques le long de la rue Martin Bernard, qui reprend le tracé de ce Grand Chemin de Forez.Au n° 5, un hôtel XVe siècle réaménagé au XVIe siècle : l'architecture Renaissance est bien présente avec les rappels au style gréco-romain (fronton triangulaire, pilastres), par la présence d'une fenêtre à meneaux ainsi que d'une fausse balustrade, certainement une inspiration de celle de la Bâtie d'Urfé.L'un des plus beaux hôtels est peut-être celui-ci, au numéro 25, dit "aux lions" du fait de la présence de quatre têtes de lion sur la façade. Nous sommes alors au XVIIe siècle, en pleine période classique : la façade est hiérarchisée en trois niveaux et totalement symétrique (la porte a été rajoutée bien plus tardivement, au XXe siècle). Les arcades ouvraient autrefois sur la cour intérieure puis sur des traboules car, à l'époque, il n'existait pas de système de rues perpendiculaires. Ce bâtiment a été construit après le logis principal (XVIe) au fond de la cour et avait pour objectif d'accueillir le salon d'apparat, au premier étage. Allons voir ce qu'il y a derrière la porte...Le fameux logis, c'est celui-ci, complètement refait à neuf et désormais classé monument historique. On retrouve l'agencement des maisons Renaissance : un escalier qui permet d'accéder à l'étage, puis une circulation horizontale le long d'une galerie en L. Tout a été reconstruit suivant les éléments qui ont pu être retrouvés dans d'autres demeures datant de la même époque, comme le triple escalier rond (qui rappelle la Bâtie d'Urfé) ou les décors sous les fenêtres, "copiés" sur un autre hôtel de Montbrison.   La fontaine est par contre un ajout purement décoratif.Le clou de la visite, c'est le superbe plafond peint du salon d'apparat, miraculeusement préservé au fil des siècles.   Autre exemple d'hôtel particulier avec cette maison à colombages. Ici, la tour de l'escalier à vis (pourtant peu commode) a été conservée. Sa hauteur, dépassant largement celle du bâtiment, n'a qu'une raison : montrer que l'on est plus riche que son voisin.Autre hôtel particulier, celui ayant appartenu à la famille Girard. Le père, Jacques Girard, était un marchand de grains prospère. Son fils, Jacques le Jeune, fut d'ailleurs à l'origine de la construction du château de Vaugirard.   De nouveau une architecture Renaissance sur cet hôtel particulier, avec la présence d'une génoise tout en haut.    Les ajouts gothiques, notamment autour de la porte, datent du XIXe siècle.Retour au sommaire
Montbrison recèle bien d'autres lieux à ne pas manquer : le musée Allard et son jardin (si la pluie persiste) par exemple. Si l'accalmie se poursuit, pourquoi ne pas monter jusqu'au Calvaire, où se situait l'ancien château comtal, détruit au XVIe siècle ?

CHÂTEAUX

Château de Vaugirard

Le château de Vaugirard est une élégante demeure construite au début du XVIIe siècle par Jacques Girard le Jeune, à l'extérieur de Montbrison (actuellement sur la commune de Champdieu). Anobli en 1609 par Henri IV, il décide de s'offrir une résidence secondaire à la campagne, dont l'édification est notamment possible grâce à la fortune de sa femme, Catherine Navergnon. Entièrement réalisé en pisé (c'est-à-dire en terre crue, recouverte d'un crépi), son plan symétrique typique de l'architecture classique n'a quasiment pas été altéré au fil des siècles, malgré les propriétaires successifs (seul un incendie l'a amputé de la toiture du bâtiment de gauche ainsi qu'une des deux tours rondes). Toujours habité, le château est ouvert au public l'été mais l'office de tourisme de Montbrison propose également des visites guidées durant les vacances scolaires.
   Outre l'aspect extérieur remarquable, et la superbe perspective formée avec l'allée de chênes (plantés plus tardivement) qui mène au château, l'intérieur n'est pas en reste. Si de nombreux réaménagements ont été effectués au XIXe siècle, sous la famille de Lescure, on retrouve quand même des éléments de décor d'origine dans deux des pièces de l'étage, sur lesquelles se concentre la visite : le salon d'apparat, dit aussi salle des chevaliers, ainsi qu'une chambre à coucher, dite chambre d'Henri IV. Dans la première, le plafond à la française et la cheminée en bois peint sont d'origine ; mais pas les cavaliers des murs, inspirés des gravures d'Henri de Gissey, représentant le grand carrousel donné par Louis XIV en 1662 pour fêter la naissance du Dauphin. Les fleurs de lys sur la cheminée, emblème royal, attestent de la redécoration tardive de la pièce.
De la seconde pièce, pas grand-chose non plus n'est d'origine si ce n'est encore une fois la cheminée et les plafonds, où l'on trouve d'ailleurs les seules fleurs de lys datant de la construction (d'où sa fonction de chambre du roi). Quant au mobilier, tout a été vendu dans les années 1940 lors d'une vente aux enchères : les éléments qui habillent les deux pièces n'ont donc rien à voir avec l'ameublement originel, même si les époques peuvent correspondre.
Décor de la chapelle construite au XIXe siècle.Sur le portail d'entrée peuvent se voir le blason des Girard (où est notamment représenté un épi de blé) ainsi que la devise de la famille : "un autre espoir de vie".
Château de VaugirardLieu-dit Vaugirard, route de Chalain-d'Uzore (D5)42600 ChampdieuVisite du 1er juin au 30 septembre ; renseignements au 04 77 58 33 88
Bonus : un article très complet sur les peintures murales du salon d'apparat.Retour au sommaire

La Bâtie d'Urfé

Certainement l'un des plus beaux exemples de l'architecture Renaissance en Forez, la Bâtie d'Urfé est l'œuvre de Charles d'Urfé. Au XVIe siècle, entre 1547 et 1558, il transforme la demeure familiale, maison forte médiévale, en ce château aux multiples inspirations, la plupart ramenées de ses nombreux voyages en Italie en tant qu'ambassadeur royal auprès du pape : citons, parmi les plus flagrants, la rampe et la galerie. Le toit pentu, en ardoise, une "anomalie" dans la région, est lui hérité directement des châteaux de la Loire.
   Le sphinx, gardien insolite mais bienveillant de la demeure, symbole de connaissance.La cour du château ainsi que les jardins sont en accès libre mais pour en découvrir l'intérieur, il faudra en passer par la case visite guidée. Les quelques pièces que l'on traverse sont intéressantes pour comprendre l'idée derrière les choix de construction : on ne se soucie pas du confort, seule l'esthétique prime ! De tout le mobilier présent, seul le lit jaune à baldaquin, ou du moins une partie, est d'origine : on peut l'affirmer à la présence du blason de Claude d'Urfé sur le cadre en bois. Tout le reste a fini par être vendu... notamment les milliers de volumes qui constituaient la bibliothèque de Claude d'Urfé, l'une des plus importantes du XVIe siècle.
   À droite, les panneaux d'une des portes menant à la chapelle, vendus comme le reste du mobilier de valeur mais revenu dans le giron du château.Dans la salle de réception, dotée d'une très belle acoustique, sont suspendues des tapisseries (Bruges, XVIIIe siècle) illustrant des scènes de L'Astrée, l'un des premiers romans-fleuve (plus de cinq mille pages !), écrit par Honoré d'Urfé, petit-fils de Claude, et dont l'histoire a pour cadre... la Bâtie d'Urfé et ses alentours !La galerie, d'inspiration florentine, avec ses arches romaines et ses pilastres grecs... un mélange de style typique de l'architecture Renaissance.Le clou de la visite se situe au rez-de-chaussée : la grotte de rocailles de la Bâtie d'Urfé est la dernière des grottes artificielles du XVIe siècle préservée en France. Ces grottes, dont le concept provient d'Italie, étaient habituellement construites au fond des jardins. Ici pourtant, elle est au cœur de la demeure et elle permet l'accès à la chapelle : tout un symbole. Sur les murs, les plafonds et au sol, motifs géométriques et personnages mythologiques sont dessinés grâce à des coquillages, des galets, du sable coloré, des perles et autres pierres collés un à un. Nymphes et satires côtoient ainsi Pan et Neptune. Un très élégant rideau de feuilles dorées offre, depuis la cour, de jeter un œil à cette salle de fraîcheur, orientée plein nord, autrefois également théâtre de jeux d'eau.
Autre pièce d'importance, la chapelle. Malheureusement, elle aussi a été dépouillée en grande partie de ses décors (les panneaux de bois aux murs sont maintenant au Metropolitan Museum à New York et sont rappelés par des photographies) mais il subsiste encore de très beaux éléments : l'autel, finement sculpté, ou encore la voûte, toute d'or et d'azur, où l'on retrouve à de nombreuses reprises l'emblème de Claude d'Urfé, un double C entrelaçant un I (pour Jeanne, Ianna en latin, sa femme). Les preuves sont d'ailleurs nombreuses dans tout le château, mais particulièrement dans la chapelle, de l'amour que Claude portait à sa femme, chose plutôt rare à l'époque.
Pour terminer, un petit tour par les jardins : ici point de fleurs ou de couleurs exubérantes, mais une nature domptée, à hauteur d'homme, métaphore de la maîtrise de l'homme sur la nature, qu'elle soit sauvage ou qu'elle lui soit propre.   Château de la Bâtie d'Urfé42130 Saint-Étienne-le-MolardRetour au sommaire

PATRIMOINE RELIGIEUX

Prieuré de Champdieu

Si vous allez au château de Vaugirard, faites donc un détour par le village fortifié de Champdieu, classé "Villages de caractère en Loire". Cette bourgade médiévale mérite qu'on s'y attarde le temps d'une balade à la découverte de son patrimoine historique et notamment de son prieuré bâti aux alentours du XIe siècle. Sa particularité, ce sont ses fortifications érigées durant la Guerre de Cent Ans, très bien visibles depuis la Porte de Bise, elle aussi du XIVe siècle. Elles s'expliquent par la double fonction du prieur de Champdieu, à la fois seigneur ecclésiastique à la tête des moines présents dans le prieuré, mais également seigneur laïc.   La Porte de Bise.Lors de la visite de l'église, soyez attentifs aux chapiteaux des colonnes, sculptés de décors géométriques, végétaux ou anthropomorphiques typiques de l'art roman, parmi lesquels la sirène à deux queues à l'entrée.Outre l'église, on peut visiter le cloître, desservi par une galerie, et quelques pièces, dont le réfectoire au rez-de-chaussée reconnaissable à sa cheminée monumentale surmontée d'une peinture représentant la Cène (XVe siècle). Malheureusement les explications sont vraiment fragmentaires alors mieux vaut prévoir votre visite durant les heures d'ouverture du Centre de l'art roman en Forez, ou bien participer à une visite guidée.   Retour au sommaire

Prieuré de Saint-Romain-le-Puy

Malheureusement je n'ai pas pu le visiter (du fait d'un concert qui débutait juste au moment où j'arrivais) mais rien que l'aperçu que j'ai pu avoir de l'intérieur me donne envie de le mentionner ici. Le prieuré de Saint-Romain-le-Puy, bâti sur un cône basaltique, jouit d'un superbe panorama sur le Forez et est présenté comme l'un des plus beaux exemples de l'art roman dans la région. Passer à côté a été ma plus grande déception du week-end ! Si vous y allez en été, sachez que des visites nocturnes sont également organisées.Retour au sommaire

ARTISANAT

Quand on parle du Forez, on pense souvent à la célèbre fourme de Montbrison (à laquelle vous n'échapperez pas dans les restaurants !), peut-être aux verreries de Saint-Just Saint-Rambert. Après qu'on m'en ait dit le plus grand bien à plusieurs reprises, c'est à la découverte d'un moulin que je suis partie.

Le Moulin des Massons

Situé sur la commune de Saint-Bonnet-le-Courreau, sur les pentes des Monts du Forez, le Moulin des Massons est le seul rescapé de la soixantaine de moulins que l'on trouvait le long de la Vizézy, jusqu'à Montbrison. Les premières traces du hameau remontent au XIIe siècle, la première mention d'un moulin, elle, remonte à 1317. Depuis, les fonctions ont changé au fil des siècles (chanvre, farine, huile ainsi qu'une scierie), et il y a pu avoir jusqu'à trois moulins en activité sur le hameau, mais la production est quasiment restée ininterrompue. Le moulin fonctionne à présent grâce à des bénévoles, qui assurent la fabrication des huiles de colza grillé, noix et noisette dont la vente, couplée aux entrées, lui permette de fonctionner en autogestion.
   Le Vizézy prend sa source à 1 400 mètres d'altitude à huit kilomètres de là, dans les Monts du Forez.Bâti en 1575, comme l'atteste l'inscription sur l'un des linteaux, le moulin actuellement en service fut agrandi durant la Seconde Guerre mondiale. La démarcation est bien visible !On découvre le moulin par le biais d'une visite guidée, qui retrace l'histoire du lieu et des différents bâtiments, souligne l'importance de l'eau, unique force à l'œuvre, et permet d'assister aux étapes de fabrication de l'huile et la mise en fonction de la scie à ruban. La visite se termine par une séance de dégustation des huiles produites sur place. D'autres événements viennent se greffer tout au long de l'année, comme la fête du pain ou des expositions d'artistes locaux.
Respectivement deux kilos de noix, deux kilos et demi de noisettes et trois kilos de colza sont nécessaires pour produire un litre d'huile.Le Moulin des MassonsLieu-dit Les Massons42940 Saint-Bonnet-le-CourreauRetour au sommaire


Pour encore plus d'idées de visite, je ne peux que vous inviter à vous rendre directement à l'office de tourisme Loire Forez à Montbrison, sur leur site Internet ainsi que sur celui répertoriant les visites guidées pour la saison 2016.