My Own ABC #17

Publié le 24 avril 2016 par Pomdepin @pom2pin

D comme…

Douvres ou Dover en Anglais: la première fois qu’on est venu en Angleterre par ferry depuis la France, j’ai adoré. Enfin la vue, puisque j’ai le mal de mer même dans une baignoire. Il n’y a pas à dire, les falaises de Douvres sont sublimes. Quand on se retrouve au milieu de la Manche, avec d’un côté  un paysage magnifiques et de l’autre, le port de calais, qui est beaucoup moins pimpant, le choix est vite fait! Il n’y a pas que les falaises à admirer à Douvres, on peut aussi visiter le château qui domine la ville et surveille la France. Il n’y a que 34 kilomètres entre les deux côtés, et vu que les anglais et les français ont joyeusement joué à se disputer pendant des siècles, le château servait bien! C’est plus calme aujourd’hui (je ne parle pas de la mer du nord, beuh…), on est pote, et Calais et Douvres sont même jumelées. 


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Drake, Francis de son petit nom: puisque on est en plein dans le maritime, parlons d’un corsaire. Enfin, je dis corsaire par défaut. Les anglais considèrent Drake comme un capitaine de vaisseau héroïque, les espagnols comme un dangeureux pirate, limite cas social psychopathe. Les français sont sans opinion, et pas concernés du tout. Drake a vécu au 16 éme siècle (de 1540 à 1596 exactement) à une période où l’ennemi local était espagnol, pour une fois. Il faut bien varier les plaisirs. Drake est quand même remarquable pour avoir conduit le deuxième tour du monde complet après l’expédition commandée par Magellan. Mais lui, il a réussi à revenir entier à son point de départ au lieu de mourir bétement au milieu comme Magellan, qui a laissé ses petits copains finir le boulot sans lui, le flemmard. Du coup, Drake a même été anobli par Lizzie Première. Ça lui a  permis de s’attaquer à  l’invincible Armada qui portait très mal son nom. Bon, il semblerait effectivement qu’il en ait profité pour se remplir les poches en s’attaquant un petit peu à tout ce qui bougeait, sur mer ou aux alentours, et en trucidant allègrement tous ceux qui passaient à sa portée, mais c’était sûrement par taquinerie. Tout ça pour finir sottement maire de Plymouth et mourir de dysenterie en 1596 en plein siège maritime. 

Derby: au départ, c’est juste une petite ville anglaise, dans (vous allez rire) le derbyshire, riant comté au nord du pays où il n’y a pas grand chose à voir.  Il y a plusieurs équipes sportives dans le fameux Derby Football club….mais ça n’explique pas pourquoi le nom d’une ville anglaise toute banale est devenue aussi populaire auprès des journalistes sportifs en mal d’émotion forte, pour désigner une rivalité quelconque entre deux équipes plus ou moins voisines ( en foot on parle du derby mancunien entre Manchester City et Manchester United par exemple. Les deux étant nulles d’ailleurs, c’est L’Ado, fervent supporter d’Arsenal qui me l’a dit). En fait, ça vient bétement d’une course de chevaux, organisée par le douzième Earl of Derby en 1780. La chose remportant un succès fou, il a récidivé les années suivantes, mais le nom n’était pas vendeur: the Twelveth Earl of Derby race, c’est long. Alors que « the Derby  » de suite, c’est plus pimpant. Et voilà pourquoi on parle de derby dans tous les sports maintenant. 


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Dinosaure: Toddler 5 a une collection de dinosaures en partie héritée de GeekAdo, mais il y a rajouté des acquisitions personnelles aussi. Je rappelle que les dinosaures sont des prédateurs redoutables, qui n’hésitent pas à se cacher sournoisement  dans la douche pour attaquer les orteils de leurs proies pas bien réveillés et qui n’ont pas leurs lunettes.   Un dinosaure en plastique peut être très dangeureux. En tout cas, c’est pointu, aie. Bref, il y en a dans toute la maison. Cela dit, j’aime jouer aux dinosaures aussi…un rien m’amuse. 



Dad’s army
: c’est une série de la BBC qui date de 1968 et a duré une dizaine d’années. Personnellement,  je préfère me planter moi même un T-Rex Playmobil dans l’oreille plutôt que de regarder un seul épisode, mais c’est toujours très populaire. Ça se passe pendant la deuxième guerre mondiale et ça raconte les aventures ébouriffantes d’un groupe de home guards, ces volontaires non mobilisables à cause de leur âge  ou de déficiences physiques et qui se préparaient à défendre le pays en cas d’invasion allemande. Ça se veut comique. On va dire que ça a mal vieilli, ou que c’est une question de références culturelles que je n’ai pas. C’est un peu comme les gendarme à St Tropez, de l’humour débile facile qui a fini par devenir culte, on ne sait pas pourquoi. Tout le monde a entendu parler de Dad’s army, sans l’avoir forcément vu et ça fait partir du vocabulaire courant pour désigner une équipe de bras cassés. Il y a même eu un film récemment qui a été éreinté par la critique et a fait un flop.


La semaine prochaine, j’attaque les E, parce que ça va bien comme ça, j’en ai marre des D. Voila.