That takes the biscuit!

Publié le 19 novembre 2015 par Pomdepin @pom2pin

Je ne sais pas vous, mais j’ai envie d’un peu de sujets idiots, amusants, totalement futiles et inconséquents…hier, je parlais des horribles gâteaux que les mamans ont amené à l’école. Et j’ai aussi publié un billet truffé de fautes et d’erreurs de frappe. Je ne comprends pas j’ai corrigé 25 fois, WordPress refuse et reste coincé sur le premier jet, pas toujours très clair. Je suis mortifiée. Surtout que je pensais que les corrections étaient bien enregistrées quand j’ai appuyé sur « Post ». Je suis sincèrement désolée de vous avoir imposé encore plus de fautes que d’habitude. J’ai tenté fébrilement toute la soirée d’y remédier, rien à faire. WordPress, attention, si tu ne me laisses plus éditer mes billets, je vais me fâcher! Enfin bref, je disais donc, les anglais et l’art pâtissier… Il faut savoir que décoratrice de gâteaux est un métier. Pas pâtissière, non, juste spécialiste du glaçage immonde et sucré. Peu importe que ce soit répugnant et totalement immangeable, voire carrément pas comestible, si c’est beau. Quoique là aussi tout est relatif. 

  
Sky News
Vous aurez reconnu (ou pas, tout le monde n’est pas captivé par la capacité de reproduction de William-and-Kate) le petit prince George, une des dernières boutures de la famille royale. C’est donc un gâteau. Si. Qui a remporté le premier prix d’un concours quelconque à Birmingham. La question se pose: si on se coupe une part, dans l’idée saugrenu de vouloir goûter à cette chose infâme, au hasard un bout d’oreille ou un bras, c’est du cannibalisme ou un crime de lèse-majesté? J’aime beaucoup aussi l’espèce de renne qu’on aperçoit derrière George…j’espère qu’il a au moins eu la deuxième place. Pour revenir au premier  prix, George donc, la chose grandeur nature est faite de sponge cake (une bête génoise, mais trop sucrée, sinon ce n’est pas drôle) monté sur une armature en métal et tubes en carton (pour ne pas dire rouleaux de papier toilette). C’est encore plus appétissant expliqué comme ça.

Je n’ai pas pu m’empêcher d’aller voir le site du concours de décoration de gâteau de Birmingham (c’est ici, les photos suivantes viennent de chez eux aussi). C’est vrai ça, j’essaie de perdre un peu avant les excès de Noël, rien de tel pour me couper l’appétit pendant au moins toute la journée, burps. Déjà j’ai appris avec joie que le concours se délocalise aussi à Londres. Genial, je pourrais ne pas y aller! 

  
Je n’avais déjà pas envie de manger un gamin royal, mais là un panier de chiots! Sérieusement, le type qui veut goûter, il faut l’enfermer de suite. Pauvres petites bêtes. Que fait le RSPCC, la SPA locale? J’en suis toute retournée, tiens. Ou alors, c’est la vue de tout ce glaçage coloré qui ne passe pas? Toujours dans l’animalerie, un hippopotame en couche culotte à jabot qui vient visiblement de se prendre une gamelle…il faut au moins reconnaître une imagination débordante à la décoratrice de gâteaux qui a eu l’idée de cette…euh..ce machin, là. On dirait moi si j’essayais de faire de la danse.

 
On  atteint le surréalisme patissier avec deux paires de chaussures sur un paillasson. Qui a martyrisé ainsi du pauvre chocolat innocent? C’est un véritable scandale, je suis outrée…sans compter que je trouve les chaussures fleuries charmantes. Alors que je sais que c’est de la pâte à sucre, pas des vraies chaussures…c’est grave? Je crois que j’ai  besoin d’un peu d’air frais.

  
Dans le  style traumatisant, le gagnant d’une édition précédente…à mon avis, c’est le gâteau pour diabétiques. Qui les dégoûtent à tout jamais du sucre. Les non diabétiques aussi d’ailleurs. Finalement le gâteau George, il est plutôt sympa. 

  
Dans le style WTF…alors donc c’est un gâteau représentant la grande-tante Mary déguisée en Jack Sparrow au moment précis où elle se coince les doigts dans sa théière qu’elle était en train d’essuyer et où elle se demande pourquoi on insiste pour la costumer comme ça  (Ben si, on voit même le torchon qui pendouille à sa ceinture, sur la droite). Ça explique la vacuité de son regard et son expression d’incompréhension  à la fois vague et crispée. Dans un effort remarquable pour ne pas bouger pendant la pose, elle a réussi  ne pas de hurler de douleur. Ou de rage. Je ne vois que ça. A moins que ce soit une parabole sur les épouvantails? L’œuvre est confuse en fait. 

  
Bon, je ne me sens bien du tout.  J’arrête sur un medley, juste pour vous faire plaisir. Et bien-sûr, bon appétit!