Les petites anecdotes: Mes amis, ces blagueurs

Publié le 05 novembre 2015 par Romain Delannoy

Ces petites anecdotes, c'est un hommage aux private jokes dont j'ai été victime pendant les vacances par mes amis qui rivalisent d'ingéniosité dès qu'il s'agit de se moquer de moi et de mes réactions quand je mets les pieds dans le plat. 5 petites anecdotes "petites blagues entre amis".

5) Le coup des clés à Barcelone

A Barcelone, nous partions à 6. Un grand groupe mais divisé pendant la journée comme nous n'aimions pas les mêmes choses. C'est mieux que de devoir suivre les autres et tirer une tronche de 6 mètres de long pendant tout le voyage. Seulement, lorsqu'on rentre, on voit 2 des filles du groupe dehors, en train de fulminer car nous aurions pris les deux clés et qu'ainsi, elles ont été enfermées toute la journée dehors. Ouf, ce n'était qu'une blague mais on y a cru.

4) Le réveil en fanfare

Mes amis aiment que je me réveille le dernier. C'est l'occasion pour eux de se munir de poëles, spatules en bois ou autres ustensiles de cuisine et d'improviser une fanfare ou plutôt un tintamarre et de rentrer comme ça dans ma chambre. C'est plus efficace qu'un réveil mais pas toujours très drôle au bout de la troisième fois.

3) Fume pas Mutti

Peu avant le voyage à Budapest, j'avais fait une grosse blague à ma Mutti adorée. Mais, elle ruminait sa vengeance depuis quelques temps. Ainsi, avec l'aide de Marine, une de mes autres acolytes de voyage, elles me firent croire que Muttiline s'était mise à fumer. Et là sur le balcon, j'entendais: "Tu me files une clope", "J'ai envie d'un bon joint". Ma Mutti est pure ou presque et par diverser manoeuvres a réussi à me faire croire qu'elle prenait la direction des junkies. Sauf que j'ai du attendre 3 mois pour savoir que c'était une blage.

2) On va rater le train

Lors de la Fête des Lumières de Lyon en 2014, nous avions pris la compagnie low cost de la SNCF appelée ouigo. Pour cela, il fallait rejoindre la gare qui se trouvait à l'aéroport. Seulement, les sortes de RER qui nous y emmenaient étaient bondés. Je réussis tout de même à m'y faufiler avec mon bien aimé mais pas mes 4 autres amis qui me dirent qu'ils prendraient le prochain. Arrivés à la gare, ils m'appellent en panique pour me dire qu'il n'y avait plus de RER avant un long moment, que tout était surchargé et que Pascal, un de mes amis avait bondi dans l'un d'entre eux, les laissant en plan. L'horloge tournant à vitesse grand V, je commençai à m'inquiéter. J'appelle les compagnies de taxi pour les chercher, j'engueule les mecs du RER en clamant que c'est une honte ... et je les vois arriver. Ils se sont littéralement foutus de moi.

1) Moi aussi, je fais des blagues

La blague de Lyon m'était restée en travers de la gorge. J'allais moi aussi être envahi par la rancune. C'est à Hambourg que je décidai de donner un coup fatal. Nous devions rencontrer Inge, une greeter, le premier jour de notre séjour. Au fur et à mesure, je fis semblant de recevoir des messages de cette charmante dame et je leur annonce qu'elle est "disabled", à traduire par handicapée. Mais je les rassure en leur disant qu'il peut s'agir d'un handicap comme une canne. Le lendemain, un quart d'heure avant d'arriver, je joue encore le jeu du SMS où je leur avoue qu'en plus elle est en fauteuil roulant et qu'il faudra la pousser. Ma soeur et Marine n'ont qu'une envie: la laisser en plan avec son fauteuil roulant mais je leur dis que ça ne se fait pas et que ça nous ouvrira l'esprit. Quand elle arrive, je dis "La voilà". Ma soeur et Marine cherchent desespérément une femme en fauteuil roulant qu'elles ne verront jamais.