Voilà l’été, voilà l’été !
Du soleil,
Des fleurs,
Les amis,
Perdre son temps à ne rien faire sans culpabiliser,
Voilà l’été, voilà l’été !
Attendre patiemment que tout le monde rentre de vacances pour partir à son tour.
Il y a un charme particulier à vivre l’été autrement. Ne pas se précipiter dans les bouchons de juillet, esquiver les plages bondées, savourer le calme qui s’installe quand les rues se vident et que les bureaux se font silencieux. On devient spectateur de cette grande transhumance estivale, en se promettant que, bientôt, ce sera notre tour.
L’attente joyeuse !
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Et puis, rêver.
Se projeter dans ces matins lumineux où l’on se réveillera ailleurs, avec pour seule obligation de décider entre la plage et la visite d’un petit marché local.
Pendant ce temps, l’été continue de dérouler ses promesses. Les soirées s’allongent, les rires résonnent dans les rues, l’air se parfume de jasmin et de barbecue. On profite du moment présent tout en se préparant au suivant.
Quand vient enfin le départ
Puis arrive le jour J. Les valises, soigneusement préparées, attendent à la porte. Le trajet se fait sans embouteillages, les plages se sont vidées, les villages ont retrouvé leur rythme habituel. On devient alors ces voyageurs un peu à contre-courant, ceux qui profitent des plus belles lumières de fin d’été, quand la chaleur est douce et que les couchers de soleil se parent d’or et de cuivre.
C’est un autre visage des vacances : moins de tumulte, plus de conversations avec les locaux, un rapport plus intime avec les lieux visités. On a l’impression de mieux respirer, de mieux voir.
Ce choix d’attendre un peu pour partir, c’est finalement celui de s’offrir le luxe d’étirer la saison, de prolonger l’insouciance et de savourer chaque instant.



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Ce moment où le monde se retourne dans son sommeil, où la lumière s’efface sans bruit, où l’on peut presque entendre le jour dire « à demain ».
Ce billet participe au Projet 52 organisé par Du côté de chez Ma. Plus d'infos ici