Très urbain !
J'habite en ville.
J'adore découvrir de nouvelles villes, même si, soyons honnêtes, aujourd'hui on retrouve partout les mêmes enseignes. Un centre commercial ressemble souvent à un autre, que l’on soit à Paris, Madrid ou Berlin.
Mais parfois, on tombe sur une petite pépite…
Pour la petite histoire, il y a deux ans, lors de nos vacances à Lanzarote, nous avons découvert un petit centre commercial, un peu à l’écart des zones trop touristiques.
Et là, coup de cœur immédiat pour une jolie boutique pleine de charme. Il y avait de jolis accessoires — des sacs, des chapeaux, des bijoux fantaisie — et surtout une veste.
Une veste rouge. Pas n’importe quel rouge : un rouge flamboyant, presque incandescent.
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Évidemment, je n’ai pas résisté bien longtemps. En quelques minutes, elle était essayée, adoptée, emballée… et glissée dans ma valise. J’étais ravie. Cette veste, c’était mon souvenir. Mon petit trésor venu d’ailleurs. Une pièce unique, presque exotique, que je ne verrais sur personne d’autre. Du moins, c’est ce que je croyais…Quelques semaines plus tard, de retour à la maison, je me rends dans mon centre commercial habituel, celui où je fais mes courses. Et là…surprise (ou plutôt, choc) : la même boutique. Exactement la même. Même déco, mêmes étagères, mêmes articles.
Et au beau milieu du magasin, trônant fièrement sur un cintre, la fameuse veste rouge. Identique. Taille, coupe, couleur.
Je suis restée bouche bée.
Une partie de moi voulait rire.
L’autre…un peu moins.
Cette veste, que j’imaginais unique, avait simplement fait un long voyage avant moi. Ma précieuse trouvaille était en fait un produit bien distribué, en plein dans le système que je croyais avoir contourné. Ma tentative d’originalité venait de s’écraser sur la réalité de la mondialisation.
Est-ce que j’aime moins ma veste pour autant ?
Non.
Elle me rappelle Lanzarote, le soleil, l’odeur des vacances, la bonne humeur. Mais elle me rappelle aussi qu’aujourd’hui, l’unicité est parfois une illusion, et que même les coups de cœur peuvent être... très urbains.
Mais revenons au thème de la semaine : très urbain.
Pour cela je vous embarque tout en haut du plus célèbre rooftop de Doha. Officiellement inspiré des cimeterres, les sabres traditionnels du Qatar, le bâtiment abrite deux hôtels.
La nuit est tombée sur la ville petit à petit, révélant un autre visage de la capitale : plus feutré, presque hypnotique.
Depuis ce point culminant, Doha s’illumine à perte de vue. Les lumières des gratte-ciel rivalisent d’audace, les reflets dansent sur la baie, et l’atmosphère est à la fois chic, paisible… et résolument moderne.
Chaque photo qui suit capture une facette de cette urbanité éclatante :
– les tours fuselées qui percent le ciel comme des flèches de verre,
– les jeux de lumière sur la corniche,
– les contrastes entre la tradition et le design futuriste,
– et cette sensation d’être suspendu entre ciel et mer.
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Doha la nuit, c’est un peu comme un rêve de ville — où l’architecture raconte autant le passé que l’avenir.
Ce billet participe au Projet 52 organisé par Du côté de chez Ma. Plus d'infos ici
